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Monday, April 07, 2008

Prisonniers palestiniens et arabes
dans les prisons de l’occupation sioniste
SOLIDARITE
Bulletin d’informations n° 5 (04/08)
CIREPAL (Centre d’Information sur la Résistance en Palestine)
الامة التي تترك أسراها في السجون هي أمة بلا شرف وبلا كرامة
أمين عام حزب الله سماحة السيد حسن نصر الله
La nation qui abandonne ses prisonniers ne peut prétendre à la dignité ni à l’honneur
Sayyid Hassan Nasrullah, secrétaire général du Hizbullah


17 avril : Journée de solidarité internationale avec les prisonniers palestiniens et arabes dans les geôles de l’occupation sioniste
11400 prisonniers répartis sur 30 prisons, centres de détention et centres d’interrogatoire : c’est l’image réelle de l’occupation sioniste de la Palestine. 344 enfants en font partie, détenus dans la prison pour mineurs de Hasharon.
Rendond hommage, à cette occasion, aux premiers prisonniers martyrs, Fuad Hijazî, ‘Ata Zeer, Mohammad Jamjûm, qui furent exécutés par l’occupant britannique, au temps du mandat.

Grève de la faim de Nura Hashlamon
Protestant contre le 7ème prolongement de sa détention administrative par l’occupant, Nura Hashlamon a repris la grève de la faim, qu’elle avait arrêtée pour quelques mois, en attendant la séance du tribunal militaire. Nura Hashlamon n’est pas condamnée, elle fait partie de ces nombreux otages que l’Etat de l’occupation utilise comme monnaie d’échange, politique et sécuritaire. Mère de famille, elle réclame sa libération immédiate.
En solidarité avec son épouse, le prisonnier administratif Muhammad Sami Hashlamon, détenu dans la prison du Naqab depuis le 29 juin 2006, a déclaré la grève de la faim. Jour après jour, la grève de la faim des prisonniers solidaires avec Nura Hashlamon s’étend. Muhammad Hashlamon et trois autres prisonniers du Jihad islamique ont été transférés vers une autre prison, les autorités de l’occupation craignant l’extension de la grève de la faim.

Sajida rêve de rendre visite à son père prisonnier
Sajida Jamal Abul Haygâ’, fille du responsable du Hamas dans le camp de Jénine, n’a qu’un rêve depuis l’arrestation de son père, le 26 août 2002 : celui de rendre visite à son père, condamné à neuf perpétruités et mis en isolement pendant cinq longues années. Pour la seule fois où la famille a été autorisée de visiter sheikh Jamal, seuls les enfants, Sajida et Hamze, ont obtenu l’autorisation, étant âgés de moins de 16 ans. Lorsque le jour J arrive, Sajida et son frère montent dans le bus de la Croix-Rouge, à l’aube, pour se rendre à la prison de Beer Saba’. Là, ils attendent des heures avant de pouvoir enfin approcher leur père. Après la fouille, une soldate lui prend les papiers des mains. Elle les lui rend rapidement, pour lui signifier l’interdiction de la visite.
Ainsi, Sajida et son frère retournent dans le bus, Sajida en larmes et son frère essayant de la consoler. La seule visite s’est achevée, sans pouvoir rencontrer leur père.

Résistance de Abdel Aziz Dweik, président du conseil législatif palestinien
Il avait été pris en otage, suite à l’élection du Hamas et la formation du gouvernement de Haniyye, comme les nombreux députés et ministres. Malade à plusieurs reprises, transporté d’urgence à l’hôpital, harcelé par les geôliers et par les juges sionistes qui repoussent incessamment la séance de son jugement (dossier vide) et transféré d’une prison à l’autre, Abdel Aziz Dweik résiste. Ses frères de cellule racontent qu’il a organisé son temps, entre la récitation du Coran, la lecture d’ouvrages divers, les conférences et les leçons dispensées aux autres prisonniers. Ainsi, les prisonniers palestiniens prouvent aux sionistes que même la prison ne peut entamer leur volonté de lutte et leur espoir.

Yaser Hijâz obtient son magistère en prison
Arrêté en 1990, Yaser est condamné à perpétuité. Par la poursuite de ses études, il a voulu résister aux ténèbres des geôles de l’occupation et être un exemple de la lutte et de l’espoir dans l’avenir d’une Palestine libre. Né en 1970, près de Ramallah, il a intégré la résistance après avoir abandonné ses études pour contribuer à faire vivre sa famille. Son frère a témoigné au journaliste Sulayman Bisharat, disant que Yaser a toujours rêvé d’obtenir des diplômes universitaires. Il s’est alors inscrit il y a cinq ans à l’université de Tel Aviv et a commencé à étudier pour obtenir le magistère en sciences politiques et l’histoire de l’Europe. Malgré sa condamnation à perpétuité, Yaser a l’espoir de revenir au sein de sa famille tout comme il a l’intention de poursuivre ses études jusqu’au doctorat.
Le frère de Yaser, Hisham, a été arrêté il y a six ans et condamné à 10 perpétuités.

132 Palestiniens de l’intérieur détenus dans les geôles sionistes
Centre Ahrâr pour les études sur les prisonniers
Le président du centre a dénoncé la distinction opérée par les autorités de l’occupation sioniste entre les prisonniers palestiniens, indiquant que les prisonniers de la Cisjordanie et de la bande de Gaza sont traités différemment de ceux de la ville d’al-Quds et des territoires occupés en 1948. Mais les échanges de prisonniers opérés dans les années 80 et notamment en 1985 ont brisé les normes sionistes, en incluant des prisonniers de 48 parmi ceux qui ont été libérés : 70 prisonniers de l’intérieur ont déjà été libérés par le biais des échanges. Si les autorités sionistes prétendent que les prisonniers de 48 et d’al-Quds sont différents parce qu’ils portent des papiers d’identité israéliens, il n’empêche qu’ils ne sont pas du tout traités comme les prisonniers israéliens, qui bénéficient des largesses de l’Etat, en tant que citoyens juifs.
Les prisonniers de l’intérieur sont au nombre de 129 + 5 prisonnières. Ils sont originaires de 37 villes et villages occupés en 48. Certains d’entre eux sont détenus depuis plus de 25 ans. Plusieurs sont de la ville d’Umm al-Fahem (17 prisonniers), puis de Taybe (11), Kfar Manda et Bâqa Ghabiyye (8 chacun), Nazareth et Baane (7 chacun)… Pour les prisonniers de 48, les accords signés entre l’Etat de l’occupation et l’Autorité palestinienne ne peuvent les libérer, car cette dernière n’est pas autorisée à tenir compte de tout ce qui touche aux Palestiniens de 48, selon les accords d’Oslo. C’est pourquoi les prisonniers palestiniens de l’intérieur gardent l’espoir d’être libérés par le biais d’échanges contre les soldats détenus par la résistance palestinienne et la résistance libanaise.

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Yahya Skaf : un prisonnier qui fait peur à la coalition au pouvoir au Liban
Le vendredi 14 mars, des associations civiles de Beirut avaient organisé un meeting de solidarité avec le prisonnier libanais dans les geôles de l’occupation, Yahya Skaf, qui avait mené l’opération du 11 mars 1978 avec des combattants du Fateh. Le sort de Yahya Skaf reste jusqu’à présent inconnu, car les autorités de l’occupation refusent de l’admettre au nombre des prisonniers tout comme elles refusent d’éclairer son pays et sa famille sur le sort qu’il a subi.
Mais la salle dans laquelle devait se dérouler le meeting a reçu des menaces, de la part des gens du pouvoir, et notamment de la clique Harîrî, qui refusent que l’on rende hommage à un combattant libanais dans les rangs de la résistance palestinienne. C’est ainsi que le meeting fut annulé. Ce n’est pas la première fois que les gens au pouvoir interdisent l’hommage à Yahya Skaf : en 2007 déjà, ils avaient empêché, par les armes, la tenue d’un meeting dans la région de Tripoli, d’où est originaire Yahya Skaf. Il devient clair que ceux qui ont pris le Liban en otage ont peur de parler de ce résistant.

Mus’ab Qatlûnî : un étudiant de Nablus disparaît
Etudiant en magistère de la planification et du développement politique, Mus’ab Qatlûni a soudainement disparu : son professeur Abdul Sattâr Qâsim s’inquiète de son absence répétée, les étudiants l’informent que l’appareil sécuritaire de l’Autorité palestinienne l’a arrêté, pour appartenance au Hamas. Quelques jours auparavant, son frère a été arrêté par l’occupation. Son professeur réclame son retour et affirme que le siège de Mus’ab, dans la salle des cours, attend toujours son retour.

Le plus jeune détenu, Youssef Al-Ziq (40 jours) transféré à l’hôpital
L’enfant de la prisonnière Fatima al-Ziq (42 ans, du camp Shaja’iya, Gaza), a été transféré d’urgence à l’hôpital après que sa température se soit gravement élevée. Youssef est né en prison, il vit dans une cellule de la prison de Hasharon, parmi les 110 femmes palestiniennes détenues. Une autre enfant, Ghada Abu Umar, âgée d’un an et sept mois, est également prisonnière avec sa mère.

Assassinat de l’ancien prisonnier Salih Karkûr (26 ans)
Il avait été détenu pendant 6 ans dans les geôles de l’occupation. Il avait été libéré le 30 janvier 2008. Il a été assassiné par l’occupant, le 13 mars 2008, à Sayda, près de Tulkarm, et sa maison partiellement détruite.

Les forces de l’occupation enlèvent une femme à Nablus
Les forces militaires de l’occupation ont enlevé au matin du 27 mars, Hanadi Kanaan, 26 ans, à Nablus, dans le quartier Rafidiya, après avoir investi la maison familiale.

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