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Monday, June 22, 2009

L’organisation fanatique basée aux États-Unis démasquée

IslamOnline, Khalid Amayreh, 18 juin 2009

« La seule façon de mener une guerre morale, c'est la façon juive. Détruire leurs lieux saints, tuer leurs hommes, femmes, enfants, et même le bétail. »
Ce ne sont pas les paroles d'un terroriste juif timbré en maraude dans les collines de Cisjordanie, à la recherche d'un vieux paysan ou berger arabe à tuer.
En fait, ces paroles ont été prononcées la semaine dernière par Manis Friedman, éminent et très respecté rabbin de Chabad-Lubavitch, largement admiré par de nombreux Juifs orthodoxes, en particulier aux États-Unis.
Ecrivant pour répondre à une question posée par Moment Magazine dans sa « Demande aux Rabbins » mise en manchette, le Rabbin du Minnesota a soutenu que, « Si nous avions suivi cette sagesse (tuer les Arabes innocents, hommes, femmes et enfants), il n'y aurait pas de victimes civiles, pas d'enfants dans la ligne de feu, pas de faux sentiment de justice, en fait, pas de guerre. »
Il a ajouté, « Je ne crois pas en la moralité de l’Occident. Vivre les valeurs de la Torah fera de nous la lumière des nations qui subissent la défaite à cause d'une moralité désastreuse inventée par l'homme. »
Le point de vue de Friedman n’est ni marginal, ni peu représentatif au sein du mouvement Chabad, une secte juive mondiale de partisans de la suprématie juive, ayant une énorme influence financière et politique en Israël et en Amérique du Nord.
De plus, Friedman lui-même n'est pas un rabbin extrémiste dans le mouvement Chabad-Lubavitch. Pendant de nombreuses années, il a été le traducteur anglais de Lubavitcher Rebb (MM Schneurssohn) et, à sa demande, il a fondé Beis Chana, un réseau de campus et d’écoles pour les femmes juives.
Défendant son point de vue, Friedman a soutenu qu'il ne faisait que de citer la Torah. Il a en outre prétendu qu'il n’exhortait pas réellement Israël à tuer en masse les Palestiniens, hommes, femmes et enfants, disant qu'il croyait seulement qu'Israël devrait dire publiquement qu'il est prêt à « faire ces choses, afin d'effrayer les Palestiniens. »
Toutefois, un Juif au nom proche de Shmarya Rosenberg, a déclaré que « le commentaire dans Moment Magazine n'est pas une aberration dans son expérience avec Friedman et beaucoup d'autres rabbins de Chabad. »
« Ce qu'il dit est la norme dans les idées des Chabadniks. Ils ne les expriment tout simplement pas en public, » a poursuivi Rosenberg.
Un mouvement quasi nazi
Si une secte ou un mouvement juif peut être qualifié de « nazi ou de quasi nazi, » c'est bien le groupe Chabad (ou Habad), qui prône ouvertement l'extermination des non-Juifs en Palestine, selon le modèle biblique du livre de Josué.
Chabad n'est pas un mouvement marginal au sein du Judaïsme orthodoxe. En Israël et en Amérique du Nord, il a pu accumuler d'énormes richesses et acquérir une influence politique considérable.
Ce mouvement, auquel sont affiliés des milliers de soldats et des officiers de haut rang israéliens, considère le non-Juif comme un sous-homme ou un animal à forme humaine, dont la vie n'a aucun caractère sacré.
Selon le manifeste du groupe, connu sous le nom de ha'Tanya, cité par le défunt écrivain et philosophe israélien Yisrael Shahak dans son livre Jewish History, Jewish Religion: The Weight of Three Thousand Years, tout non-Juif est une créature totalement satanique dans laquelle il n’y a absolument rien de bon.
« Même l’embryon d’un non-Juif est qualitativement différent de celui d’un Juif. »
Selon le rabbin Zalman Shneur, le fondateur de Chabad, l'existence même du non-Juif est secondaire puisque la création entière a été faite uniquement pour le bien des Juifs.
Dans ha'Tanya, il prétend que « tous les Juifs sont bons par nature ; tous les non-Juifs sont mauvais par nature. Les Juifs sont le couronnement de la création, les non-Juifs sont l'écume de la terre, » (cité dans Frankfurter Allgemeine Zeitung, 3 novembre 1994, page 14).
Le racisme génocide de Chabad n'est pas vraiment limité à un petit groupe de fanatiques religieux, contrairement à ce que pourrait le prétendre le porte-parole sioniste futé des relations publiques, en particulier quand il parle aux médias occidentaux.
En Israël, la haine meurtrière à l'égard des Palestiniens trouve son expression dans sa dernière attaque de Gaza, qui a tué et mutilé des milliers de civils palestiniens et complètement détruit des milliers de maisons, d’écoles, de mosquées et d’autres bâtiments civils.
Selon la presse israélienne, certains rabbins militaires ont assidûment encouragé et incité les soldats à « ne faire montre d’aucune pitié envers les Palestiniens. »
Avi Rontzki, le rabbin en chef de l'armée israélienne, a distribué aux militaires un livret appelé Go Fight My Fight: A Daily Study of Table for the Soldiers and Commanders in a Time of War, préparé spécifiquement pour l'attaque israélienne contre Gaza.
Dans la brochure, Rontzki exhorte le troupier à ne faire montre d’aucune pitié envers les Palestiniens, dont les civils. Il débloque.
Quand vous faites montre de pitié au lieu de cruauté, vous êtes cruels envers les soldats purs et honnêtes. Ce ne sont pas des jeux au parc d'attraction où l'esprit sportif apprend à faire des concessions. Il s'agit d'une guerre contre des assassins.
Il existe une interdiction biblique contre l’abdication d'un seul millimètre de pitié envers les gentils, quand bien même toutes les sortes d’aberrations impures et la stupidité de l'autonomie, des enclaves, et les autres faiblesses. Nous ne laisserons pas cela entre les mains d'une autre nation, pas un doigt, pas un ongle de ceci.
Il y a deux ans, l'ancien Grand Rabbin d’Israël, Mordechai Elyahu, a exhorté l'armée israélienne et le gouvernement à user d’un choix nazi contre les Palestiniens.
Il a demandé au gouvernement israélien de mener une série de bombardements contre les centres de population palestinienne à Gaza, affirmant qu’une invasion terrestre du lieu le plus bondé du monde pourrait mettre en danger la sécurité des soldats israéliens.
« S'ils ne s'arrêtent pas après quand nous en aurons tué cent, alors nous devrons en tuer mille. Et, s’ils ne s'arrêtent pas après 1.000, alors nous devrons en tuer 10.000. S’ils ne s’arrêtent toujours pas, nous devrons en tuer 100.000, même un million ; tout ce qu’il faut pour les faire cesser. »
Ce n'est pas la première fois que Elyahu, qui est considéré comme l'un des sages talmudiques les plus compétents en Israël, a publié un décret religieux exhortant l'armée israélienne de ne pas se retenir de tuer les enfants et les civils palestiniens si cela a l’intention de sauver des vies juives.
À plusieurs reprises, il a demandé instamment à l'armée de bombarder aveuglément les centres de population palestinienne, et de ne prêter aucune attention à d'éventuelles objections de l'opinion publique internationale.
Elyahu fut l'élève du rabbin Abraham Kook, qui est largement considéré comme le principal mentor du sionisme religieux moderne, ainsi que du mouvement colonisateur connu sous le nom de Goush Emounim (Bloc des fidèles).
Yair Sheleg, un illustre écrivain israélien, a cité un écrit de Kook grinçant que, « la différence entre l'âme juive et l’âme de tous les non-Juifs, quel que soient leur rang et leur niveau de compréhension, est plus grande et plus profonde que la différence entre l'âme humaine et l'âme animale. »
Encore une fois, ces préceptes vénéneux se traduisent souvent en actes hideux, en meurtres de Palestiniens innocents par à la fois les soldats israéliens et les colons juifs fanatiques.
Il y a plus de deux ans, un immigrant juif venant de France a tué de sang froid un chauffeur de taxi arabe de Jérusalem-Est, après avoir enjôlé sa victime qui ne se doutait de rien pour qu’elle l'emmène à Netanya.
Le meurtrier, nommé Julian Soufir, avait apparemment été soumis à de fortes doses d'endoctrinement religieux dans une synagogue près de son domicile. Il a dit à la police qui l'interrogeait : « Je voulais juste tuer un Arabe. Il n'y a pas de différence entre tuer un Arabe et un animal. Quand je l'ai tué, j'ai senti que j’étais en train d’abattre un mouton. » Soufir a été transféré dans un hôpital psychiatrique et son avocat a demandé qu'il soit laissé libre !
Une approche malhonnête
En fait, en dehors d'une minorité de courageux écrivains et intellectuels israéliens, des gens comme Shahak et l'immense majorité de l'intelligentsia israélienne, les religieux et les laïques confondus se sont bien gardés d'aborder sérieusement cette question du racisme juif envers le non-Juif.
La réaction classique des dirigeants juifs envers les remarques virulentes des rabbins comme Manis Friedman, se manifeste généralement sous la forme d’affirmations prétendant que ces vues ne représentent qu'une petite minorité, et ne reflètent ou ne représentent en aucune façon les enseignements du Judaïsme.
C’est vrai naturellement, dans un certain sens. Après tout, Dieu n'a jamais enseigné à Moïse, puisse la paix être avec lui, que « pour tuer le meilleur des gentils ... Tuez-les tous, » comme Shimon Hatsodek l’a enseigné, pas plus que le Tout-Puissant n’a enseigné que les Juifs ou même les Israélites sont biologiquement supérieurs aux autres êtres humains.
Mais cela ne signifie pas que les idées des Juifs racistes, notamment le système de pensée de style nazi génocide de Chabad, ne sont pas monnaie courante parmi les centaines de milliers de Juifs en Israël et à l'étranger.
Aujourd'hui, le gouvernement israélien de coalition, dirigé par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou, incorpore des partis religieux comme ha'Bayt ha'Yahudi (La Maison juive), qui appellent ouvertement à l'expulsion, à l'esclavage, ou à l'extermination des Palestiniens.
Les dirigeants d'un autre parti représenté à la Knesset israélienne, ha'Ichud ha Leumi (Union nationale) déclare ouvertement que les non-Juifs ne sont pas de vrais êtres humains.
Par exemple, le leader de l'Union Nationale, Aryeh Eldad, a exhorté à plusieurs reprises l'armée israélienne à « ne pas traiter les ‘’vrais êtres humains’’ (les colons) comme elle traite les Arabes. »
Enfin, on ne peut pas laisser cet important sujet sans exhorter sérieusement tous les Juifs honnêtes et bien intentionnés à condamner ouvertement et sincèrement le discours manifestement criminel de Chabad.
Les Juifs ne peuvent pas vraiment se faire entendre à voix haute contre l'antisémitisme tout en gardant le silence, ou même en trouvant des excuses, devant le racisme virulent émanant des Juifs eux-mêmes.
En dernière analyse, le racisme ne devient pas casher quand il est pratiqué par des Juifs. [kosher peut signifier casher ou légitime en langage familier, ndt.]

Original : http://www.islamonline.net/servlet/Satellite?c=Article_C&cid=1245159078412&pagename=Zone-English-Muslim_Affairs%2FMAELayout Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info

Lire aussi: Un rabbin américain appelle....http://rsistancedespeuples.blogspot.com/2009/06/un-rabbin-americain-appelle-la.html

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