Search This Blog

Saturday, October 31, 2009


Nous n’oublions pas : il y a 53

ans, le massacre de Kfar

Qâssem

Par CIREPAL > cirepal2005@yahoo.fr
30-10-2009
« Nous ne pardonnons pas, nous n’oublions pas », c’est le mot d’ordre scandé et écrit sur les banderoles des participants à la marche commémorative, le 29 octobre 2009. Ils sont venus par milliers, de toute la Palestine occupée en 48 (ce qui est nommé Israël) à Kfar Qâssem, des Palestiniens qui ont décidé d’affronter le pouvoir sioniste à chaque moment de leur histoire.
Il y a 53 ans, le 29 octobre en 1956, les sionistes commettent un massacre dans la petite ville tranquille de Kfar Qâssem, située dans le Triangle, région proche de la Cisjordanie. Plus de 50 personnes sont froidement assassinées, la plupart des ouvriers qui rentraient chez eux après leur dure journée de travail. Cet horrible massacre sera justifié par les sionistes de l’époque (les dirigeants travaillistes) par la crainte de l’Egypte, au moment où Israël se lançait avec la France et la Grande-Bretagne dans l’agression tripartite contre ce pays arabe dont le dirigeant nationaliste Abdel Nasser avait décidé de nationaliser le pétrole.

« Nous ne pardonnons pas, nous n’oublions pas », car l’Etat sioniste est un Etat colonial construit sur la terreur et les massacres. Bien avant 1956 et le massacre de Kfar Qâssem, il (en tant qu’Etat ou bandes armées) avait commis des dizaines d’autres massacres, aussi horribles, pour expulser le peuple palestinien des zones dont il voulait s’emparer, en procédant à un nettoyage ethnique. Le massacre de Kfar Qâssem, justifié par les colons, moins de dix ans après la création de l’Etat colonial, visait en fait à poursuivre le nettoyage ethnique, non achevé en 1948-49.

Profitant de la guerre contre l’Egypte et sous prétexte de sécuriser le front interne (rappelons-nous les guerres de 2006 au Liban et 2008-2009 à Gaza), l’armée sioniste exécute son massacre dans la petite ville tranquille. Le but : semer la panique dans tout le Triangle pour expulser la population palestinienne qui y était restée majoritaire, Kfar Qassem devant jouer le rôle de Deir Yassine en mai 1948, le village martyr où le massacre a semé la panique dans la population palestinienne de la zone d’al-Quds. En commettant le massacre de Kfar Qâssem, les sionistes espéraient que la population du Triangle s’enfuierait. Mais elle ne broncha pas d’un pouce, au contraire. Elle avait compris et appris la lecon : « Plus jamais, plus jamais, nous n’abandonnerons notre terre, même si nous devons être tous ensevelis. Nous le serons dans notre propre pays.

"C’est ce qu’ont déclaré récemment plusieurs personnalités palestiniennes de Haïfa, lors d’une interview télévisée qui abordait la question des dernières mesures israéliennes envers les Palestiniens de 48, voulant les étouffer sinon les expulser (télévision al-Quds). Face aux cris de guerre lancés par l’establishment sioniste, civil et militaire, sécuritaire et médiatique, universitaire et populaire, contre les Palestiniens de 48 jugés « infidèles » au credo raciste et colonial, les Palestiniens ont levé la tête et résisté : sûrs de leurs droits sur leur patrie et leurs terres, ils refusent les menaces sionistes et ont décidé de poursuivre leurs luttes.Parmi les récentes manœuvres militaires sionistes très fréquentes, l’une d’elle consistait précisément à affronter le « front interne », c’est-à-dire les Palestiniens de 48, en temps de guerre. Comment agir envers eux, que faire ? C’est la région du Triangle qui avait été ciblée pour ces manœuvres, et l’un des plans envisagés consistait à bloquer les routes des villes et villages palestiniens et à encercler toute la zone, en vue de faciliter des actions plus importantes de la part de l’armée sioniste. Lors de ces manœuvres, les analystes avaient vu le danger menaçant les Palestiniens de 48 dans cette région, lors d’une prochaine guerre entreprise par les dirigeants israéliens : expulsion massive ? massacres ??? Ce qui signifie, en clair, reproduire en beaucoup plus grand ce qui s’est passé à Kfar Qâssem, en 1956. Le mot d’ordre « nous ne pardonnons pas, nous n’oublions pas » reste un mot d’ordre d’actualité. L’ennemi sioniste continue à envisager des crimes de plus en plus monstrueux.

La marche commémorative à Kfar Qâssem, ce 29 octobre 2009, porte également une autre signification : face aux tentatives sionistes de délégitimer toute commémoration de l’histoire palestinienne, à commencer par la Nakba, en votant lois sur lois dans leur parlement, et face aux cris de guerre racistes lancés par l’establishment sioniste, les Palestiniens de 48 affirment que non seulement al-Quds, Gaza, la Cisjordanie, le Golan, le Liban, les intéressent et qu’ils sont prêts à soutenir leurs populations contre les massacres israéliens, mais qu’ils continuent à défendre leur existence dans leur propre pays, même colonisé, et qu’ils ne baisseront pas les bras, quelle que soit la puissance de l’ennemi ou la puissance de ses alliés. Ils savent qu’ils sont dans leur droit, le droit des peuples à disposer de leurs terres, de leur air, de leur mer et de leur vie, le droit de résister à toute occupation, par tous les moyens et en tout temps. Extraits de l’hymne aux martyrs de Kfar Qâssem (Samih al-Qassem) :« Le jour où ils ont annoncé que des morts et des blessés sont tombés,Je n’ai pas pleuré, mais je me suis dit "un autre contingent suivra, de maison en maison".
Le jour où ils ont annoncé que des morts et des blessés sont tombés, je me suis réveillé, les yeux brillants de joie, de mille joies. Moi, ô Kafr Qâssem, je ne célèbre pas la mort, mais les bras qui n’ont cessé de résister,… Je remplis le monde d’acclamations, non négociables :Kafr Qâssem, Kafr Qâssem, Kafr Qâssem: Ton sang continue à couler et nous continuons à résister.»

CIREPAL (Centre d’Information sur la Résistance en Palestine)29 octobre 2009.

Friday, October 30, 2009

Facebook appartient-il à la CIA

Facebook appartient-il à la CIA ?

AUTEUR: Ernesto CARMONA
Traduit par Karen Bellemans et révisé par Olivier Vilain pour Investig’Action

Les grands médias ont célébré Mark Zuckerberg comme l'enfant prodige qui, à l'âge de 23 ans, s'est transformé en milliardaire multimillionnaire grâce au succès de Facebook, mais ils n’ont pas prêté attention à “ l’investissement de capital -risque ” de plus de 40 millions de dollars effectué par la CIA pour développer le réseau social.

Quand le délire spéculatif de Wall Street a fait croire aux imprudents que la valeur de Facebook monterait à 15 millions de dollars, en 2008 Zuckerberg est devenu le milliardaire “ qui s’est fait tout seul ” le plus jeune de l’histoire du “ ranking ” de la revue Forbes, avec 1500 millions de dollars.

A ce moment, le capital à -risque investi par la CIA paraissait avoir obtenu de bons rendements, mais la “ valeur ” de Facebook s’est ajustée à sa valeur réelle en 2009 et Zuckerberg disparut de la liste Forbes.

La bulle Facebook a gonflé quand William Gates, le patron de Microsoft, acquit en octobre 2007 une participation de 1.6% pour 240 millions de dollars. Cette opération mena à spéculer que si 1% de Facebook coûtait 150 millions de dollars, alors la valeur de 100% monterait à 15 milliards de dollars, mais le subterfuge finit par se dégonfler. La question de fond est que Facebook existe grâce à un investissement de capitaux à risque de la CIA.

En 2009, les grands médias n’ont pas lésiné sur la “ propagande informative ” pour rendre hommage à Zuckerberg comme paradigme du jeune entrepreneur-vainqueur, mais la diffusion réitérée de cette “ nouvelle ” n’a pas réussi à ce que la revue Forbes le maintienne dans la version 2009 de sa liste (1). L’enfant prodige disparut de la liste, malgré l’intensive campagne de CNN et de la grande presse mondiale qui reflète les intérêts de Wall Street. La liste Forbes est comme l’Oscar des grandes affaires et gonfle ou dégonfle la valeur des actions.

La CIA a investi dans Facebook bien avant qu’il ne devienne l’un des réseaux sociaux les plus populaires d’Internet, selon une enquête du journaliste britannique Tom Hodgkinson publiée en 2008 dans le journal britannique The Guardian (3) et commentée par quelques médias indépendants de langue anglaise, mais sans aucune répercussion dans la grande presse.

La propagande corporative a transformé le portail social en un synonyme de succès, popularité et même de bonnes affaires. Facebook se présente comme un inoffensif site web de réseaux sociaux qui facilite les relations interpersonnelles. Sa popularité a fait spéculer que ses approximativement 70 millions d’utilisateurs augmenteraient en une paire d’années à 200 millions dans le monde entier, parce que dans ses meilleures semaines il est arrivé à recevoir jusqu’à deux millions de nouveaux utilisateurs. Cependant, Facebook ne convainc pas tout le monde.

Critiques et détracteurs
“ Celui qui n’est pas sur Facebook n’est dans rien ou il est hors du système ”, disent certains. C’est comme avoir une nouvelle image mais sans contenu, pour se donner de l’importance dans le méga-supermarché qu’est devenu Internet, comme substitut des anciennes places publiques, disent d’autres. Les plus pragmatiques affirment que c’est un outil pour des retrouvailles avec d’anciens compagnons d’enfance ou de jeunesse perdus dans les mouvements de la vie.
Ses défenseurs de gauche affirment qu’il sert à promouvoir des luttes contre la globalisation et à coordonner des campagnes contre des activités telles que les réunions du G8.

Le journaliste espagnol Pascual Serrano a décrit comment il fut utilisé par le gouvernement de Colombie pour coordonner la journée mondiale contre les FARC qui en 2008 marqua le commencement de l’offensive propagandiste contre la guérilla et qui continue encore. Et il est très évident que Facebook a été instrumentalisé par la CIA. Pour Walter Goobar, de MiradasAlSur.com, “ c’est en réalité une expérience de manipulation globale : [...] c’est un outil sophistiqué financé par l’Agence Centrale d’Intelligence, CIA, qui non seulement l’utilise pour le recrutement d’agents et la compilation d’informations de long en large de la planète, mais aussi pour monter des opérations sous couvert ”.

En gros, Facebook est un outil de communication qui permet de contacter et d’archiver des adresses et autres données de la famille et d’amis. C’est une mine d’informations sur les amitiés de ses utilisateurs pour des entités comme le ministère de Sécurité de la Patrie, des USA, et, en général, pour l’ensemble des appareils de sécurité de l’État, attelées avec pareil enthousiasme à “ l’ennemi ” interne comme externe depuis l’ère Bush.

Des millions d'utilisateurs offrent des informations sur leur identité, des photographies et des listes de leurs objets de consommation préférés. Un message venant d'un ami invite à s'inscrire et à participer à Facebook. Les données personnelles, souvent capturées par toute sorte d'escrocs et clôneurs de cartes bancaires, vont aussi atterrir dans les disques durs des appareils de sécurité des USA. Le système Beacon de Facebook fait des suivis des utilisateurs et associés, incluant ceux qui ne se sont jamais inscrits ou ceux qui ont désactivés leur enregistrement. Facebook s'avère être plus pratique et rapide que les InfraGard (2), qui sont 23.000 micro communautés ou “ cellules ” de petits commerçants-informateurs organisées par le FBI afin de connaître les profils psycho-politiques de sa clientèle.

Depuis décembre 2006, la CIA utilise Facebook pour recruter de nouveaux agents. D'autres organismes gouvernementaux doivent soumettre le recrutement et les engagements à des régulations fédérales, mais la CIA a acquis plus de liberté d’action que jamais sous le gouvernement Bush, même pour torturer sans sauver les apparences. “ Ce n'est pas nécessaire d'obtenir un quelconque permis pour pouvoir nous inclure dans le réseau social ” a dit la CIA.

Capital-risque CIA
Le journaliste britannique Tom Hodgkinson a lancé un très fondé signal d'alerte sur la propriété CIA de Facebook, dans l'article documenté “ With friends like these... ” publié dans le journal londonien The Guardian le 14 janvier 2008 (3). Il a dit qu'après le 11 septembre 2001, l'enthousiasme pour la haute technologie a redoublé. Enthousiasme qui tenait déjà les appareils de sécurité de l’Etat USA depuis qu'ils avaient créé, deux ans auparavant, le fond de capitaux “ In-Q-Tel ”, pour des opportunités d'investissements à risque dans les hautes technologies.
Pour le journaliste Hodgkinson, les liens de Facebook avec la CIA passent par Jim Breyer, un des trois associés clés qui a investi dans ce réseau social 12,7 millions de dollars en avril 2005, associé aussi au fond de capital Accel Partners, membre des directions des géants comme Wal-Mart et Marvel Entertainment et en plus ex-président de National Venture Capital Association (NVCA), caractérisée dans l'investissement sur des jeunes talents.

“ Le plus récent tour de financement de Facebook fut conduite par une compagnie financière appelée Greylock Venture Capital, qui a mis 27,5 millions de dollars ” a écrit Hodgkinson. “ Un des plus grands associés de Greylock s'appelle Howard Cox, qui est un autre ex-président de NVCA qui est aussi dans le conseil de direction de In-Q-Tel ”.

“ Et In-Q-Tel c'est quoi ? ” se demande Hodgkinson, “ Bon, croyez-le ou pas (et vérifiez sur son site web) c'est un fond de capital à risque de la CIA ”. Crée en 1999, sa mission est “ d'identifier et de s'associer à des sociétés qui sont en train de développer de nouvelles technologies pour aider à apporter des solutions à l'Agence Centrale d'Investigation ”.La page web de In-Q-Tel (4) recommandée par Hodgkinson est très explicite: “ En 1998, le Directeur d'Intelligence Central (DCI) identifia la technologie comme une propriété stratégique supérieure, directement connectée aux progrès de l'Agence dans les futures technologies pour améliorer ses missions de base, de compilation et d’analyse. Les dirigeants de la Direction de Science et Technologie ont élaboré un plan radical pour créer une nouvelle entreprise qui aiderait à accroître l'accès de l'Agence à l'innovation du secteur privé ”. Même en ajoutant de l'eau cela ne pourrait être plus clair, dit Hodgkinson.
Notes
(1) Rapport Forbes 2009 : http://www.forbes.com/lists/2009/10/billionaires-2009-richest-people_The-Worlds-Billionaires_CountryOfCitizen_18.html.(2) http://www.infragard.net/(3) http://www.guardian.co.uk/technology/2008/jan/14/facebook(4) http://www.iqt.org/about-iqt/history.html
Source : Noticias Censuradas XXIII: Facebook ¿es de la CIA?Article original publié le 26/5/2009Sur l’auteurKaren Bellemans et Olivier Vilain sont des collaborateurs d'Investig’Action, un partenaire de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner l’auteur, la traductrice, le réviseur et la source.URL de cet article sur Tlaxcala : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=9078&lg=fr

Thursday, October 29, 2009

Opération Halloween!


Opération Halloween :

Attaque Eclair US Contre Des Sites

Stratégiques Iraniens Le 30 OCT A 03.00 ?


Israël Protégé Par Le Bouclier Anti Missiles US ? Selon des sources militaires russes, une attaque des forces armées US a été planifiée pour le 30 Octobre: son nom de code : « Opération Halloween ». Les exercices militaires américanosionistes de ces derniers jours pour tester le bouclier anti missiles visent à protéger Israël des représailles iraniennes.

Selon le célèbre journaliste russe, Andrei Uglanov, qui écrit dans l’hebdomadaire «Arguments Nedeli» l’attaque militaire US si longtemps attendue contre l’Iran est maintenant prévue pour le 30 Octobre 2009 à 03.00 heure locale. Uglanov cite des experts militaires proches de l’état major russe pour cette information. L’attaque doit durer 12 heures, selon Uglanov, de 3 am à 3 pm heure locale. Vendredi est un jour de congé en Iran. Lors de cette attaque, nom de code Operation Halloween, environ 20 cibles seront bombardées ; la liste inclue les sites d’enrichissement d’uranium, des centres de recherche, et des laboratoires.

Le premier réacteur de la centrale nucléaire de Bushehr, où travaillent des ingénieurs russes, est supposé être épargné de la destruction. Le plan d’attaque US prévoit d’endommager le système de défense aérienne iranien, de nombreux navires de guerre seront coulés dans le Golfe Persique, et les plus importants quartiers généraux des forces armées iraniennes seront complètement détruits. Les attaques partiront d’un certain nombre de bases, dont celle sur l’île de Diego Garcia dans l’Océan Indien. Sur la base de Diego Garcia stationnent actuellement des bombardiers B-52 avec des missiles prêts au lancement. Participeront également aux frappes aériennes les avions rattachés à la Marine US stationnés sur les porte avions actuellement dans le Golfe Persique, de même que ceux de la Sixième Flotte qui se trouve en Méditerranée.
D’autres missiles de croisière seront tirés de sous marins se trouvant dans le Golfe Persique et dans la Péninsule Arabe. L’objectif est soit disant de renvoyer le programme nucléaire iranien quelques années en arrière écrit Uglanov dont l’article a été republié (1-2) par RIA-Novosti, en plusieurs langues, mais apparemment pas en anglais, il y a plusieurs jours. Cette histoire fait la une de plusieurs blogs en Allemagne et en Italie mais jusqu’à présent semble avoir été ignorée par les sites US. Des observateurs disent que cela représente une fuite orchestrée au plus haut niveau au Kremlin, en fait une alerte à la guerre, qui s’appuie sur les formidables ressources des services secrets russes et qui devrait être totalement prise au sérieux par les forces pro paix du monde entier. Le colonel gl en retraite, Leonid Ivashov, a qui RIA-Novosti a demandé de commenter l’article d’Uglanov, a confirmé les points principaux de celui-ci dans une interview du 21 Septembre 2009 : «cela ne fait aucun doute qu’il y aura une opération, ou plus précisément une action violente contre l’Iran ». Ivashov qu’on dit avoir servi à différentes époques comme conseiller informel de Poutine, est actuellement vice président de la Moscou Academy for Geopolitical Sciences. Ivashov a attribué une importance décisive à la décision de la direction démocrate du Senat américain d’enlever de la loi récemment votée sur le budget supplémentaire militaire pour l’Afghanistan la partie du texte qui demandait à Obama de venir devant le Congrès avant de lancer une attaque contre l’Iran. Ivashov a fait remarquer que cela avait été enlevé sous la pression d’AIPAC, le groupe de lobbying qui représente l’extrême droite israélienne, et sous celle du premier ministre israélien. « Nous avons tiré l’inévitable conclusion que cette opération va avoir lieu » a dit Ivashov. D’après lui, le plan US n’inclue pas d’intervention terrestre : « il n’y aura probablement pas d’attaque terrestre mais plutôt des attaques massives aériennes avec pour objectif de détruire la capacité de résistance militaire de l’Iran, les centres administratifs, les principaux atouts économiques, et peut être aussi la direction politique iranienne, ou tout du moins une partie de celle –ci » a-t-il continué.
Ivashov a fait remarquer qu’il n’était pas exclu que le Pentagone utilise des petites bombes tactiques nucléaires contre des cibles de l’industrie nucléaire iranienne. Ces attaques pourraient paralyser la vie quotidienne, provoquer la panique au sein de la population, et généralement produire une atmosphère de chaos et d’incertitude partout en Iran, a dit Ivashov à RIA-Novosti. «Cela déclenchera une lutte pour le pouvoir en Iran et puis il y aura une délégation pour faire la paix envoyée pour installer un gouvernement pro américain à Téhéran », a-t-il continué. Selon son estimation, l’un des objectifs US c’est d’améliorer l’image de l’actuelle administration démocrate, qui pourra alors se vanter d’avoir détruit le programme nucléaire iranien. Parmi les autres conséquences, le gl Ivashov a mis en avant une partition de l’Iran selon les mêmes principes que l’Irak, et ensuite un découpage du Proche et Moyen Orient en états plus petits.
«Ce concept a fonctionné dans les Balkans et sera maintenant appliqué au Grand Moyen Orient » a-t-il commenté. « Moscou doit exercer son influence pour demander une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU pour s’occuper de l’actuelle préparation d’une utilisation illégale de la force contre l’Iran et la destruction de la base de la Charte des Nations Unies » a dit le gl Ivashov. «Dans ce contexte, la Russie devrait coopérer avec la Chine et les membres non permanents du CSONU. Nous avons besoin de ce genre d’action préventive pour empêcher l’utilisation de la force » a-t-il conclu. Un bouclier anti missile US-Israélien contre des représailles iraniennes
Cette semaine quelques 2000 hommes de troupes US et des militaires israéliens ont conjointement testé plusieurs systèmes anti missiles longue portée sur le territoire occupé par le régime sioniste notamment le long des côtes méditerranéennes. Ces tests vont continuer la semaine prochaine afin de continuer à tester des radars installés le long de la côte et sur des navires de guerre déployés au large des côtes. Des tirs à munitions réelles sont prévus lors de ses manœuvres. Le colonel de l’armée US, Tony English, a dit à des reporters venus observer une batterie côtière placée en bordure de la ville de Tel Aviv que c’était le premier grand exercice intégrant les deux systèmes sol air de défense missiles anti missiles THAAD et Patriot et le système Aegis installé sur des navires. «C’est le système de défense anti missiles le plus complet que nous ayons installé à ce jour dans le monde » a-t-il déclaré. Certains éléments de ce système devraient rester sur place et être intégrés au système de défense anti missiles OTAN/US dans la zone Est Méditerranée.
Barack Obama a annoncé le mois dernier qu’il n’installerait pas comme l’avait prévu l’administration Bush, un système de missiles anti missiles en Pologne et en République Tchèque, ce à quoi s’opposaient les Russes. A la place il a proposé de déployer un système plus léger en coordination avec l’OTAN. Des navires de guerre US stationneront – comme c’est le cas actuellement dans le cadre de l’exercice US-Israël- sur une ligne de front déployée à l’Est de la Méditerranée équipés d’armement anti missiles, combinés à des systèmes de défense anti missiles placés sur le territoire de certains pays européens et d'Israël.
Autrement dit, les US en collaboration avec Israël et avec la participation active de l’OTAN – qui intègre de plus en plus la flotte de guerre israélienne dans ses exercices en Méditerranée- sont entrain de déployer un bouclier anti missiles sur le pourtour Est de la Méditerranée qui sera relié à celui installé en Europe de l’Est, au nez et à la barbe des pays arabes de « l’Union pour la Méditerranée » chère (dans tous les sens du terme) à Sarkozy, mais aussi à celle des Russes ayant succombé au charme d’Obama. A Tel Aviv, English a dit que les exercices US-Israël, nom de code Juniper Cobra 10, profiteront à un futur déploiement du système anti missiles en Europe. «Nous allons apprendre de nombreuses leçons qui seront appliquées plus tard pour ce système » a-t-il dit.
Ce maxi système très complexe qui regroupent plusieurs systèmes anti missiles longue portée n’est pas déployé et testé pour contrôler son efficacité contre les roquettes artisanales du Hamas ou celles plus sophistiquées mais de courte et moyenne portée du Hezbollah, mais bien contre des missiles longue portée iraniens qui pourraient être envoyés contre Israël comme mesure de représailles à une attaque sur le territoire iranien.
Le moment choisi pour ces manoeuvres n’est pas lui non plus anodin : discussions sur le programme nucléaire iranien qui déplaisent fortement à Tel Aviv mais qui font partie du jeu politico propagandiste d’Obama qui dit une chose et prévoit de faire le contraire. Faire croire qu’il discute avec l’Iran tout en préparant des frappes militaires rapides, « chirurgicales » qui seraient d’autant plus efficaces que ces dernières bénéficieraient de l’effet de surprise. Un scénario à « l’Israélienne » mis en œuvre par les forces armées américaines en parfaite synchronisation avec la défense aérienne israélienne dans une ambiance politico diplomatique pessimiste concernant les dernières propositions de l’AIEA à l’Iran.
Plus que jamais l’Iran doit être sur ses gardes. Les récents attentats contre plusieurs commandants des Pasdaran, alors même que les Israéliens déclaraient que s’il n’y avait pas de résultat sur le front diplomatique d’ici la fin 2009, ils allaient porter le combat en territoire iranien en assassinant scientifiques et responsables militaires, mettant de côté toute attaque aérienne israélienne contre l’Iran, sont faits pour « noyer le poisson ». Obama pourrait choisir de lancer une attaque éclair contre l’Iran pour faire temporairement oublier le bourbier afghan. Quant au premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, ces derniers temps, il multiplie visite clandestine - en Russie pour vérifier que les Russes n’ont pas vendu leur système très performant de défense anti aérien S300 à l’Iran- ou surprise, dans quelques jours aux USA pour discuter de quoi, se coordonner sur quoi ?

http://www.planetenonviolence.org/Operation-Halloween-Attaque-Eclair-US-Contre-Des-Sites-Strategiques-Iraniens-Le-30-OCT-A-03-00-Israel-Protege-Par-Le_a2045.html

Wednesday, October 28, 2009

Palestine


Prisonniers palestiniens - plus de 25 ans dans les geôles israéliennes :

OU EST LA CONSCIENCE MORALE DE L'HUMANITE ??

Par Baladi
27-10-2009

Ils sont treize Palestiniens détenus depuis plus d'un quart de siècle par les sionistes criminels. Plus de 25 ans d'emprisonnement parce que ces héros ont décidé de lutter contre l'occupation de leur pays. Dans les prisons de l'occupation, ils résistent à la mort, à la maladie, à l'humiliation quotidienne. Ces héros de la résistance nationale palestinienne sont privés de leurs familles, qui les attendent depuis plus de 25 ans.

Israël l'Etat colonial et spoliateur de la terre, de la mer et de l'air, spoliateur de la vie, refuse de les libérer. Le seul moyen de les libérer, après constat de l'absence de conscience de ceux qui sont dénommés "la communauté internationale" consiste à kidnapper des soldats sionistes pour faire l'échange.

C'est pourquoi il est important que tous les hommes et femmes libres de ce monde agissent pour réclamer leur libération immédiate, en refusant la logique sioniste qui agite le chantage de libérer certains comme "signe de bonnes intentions" envers l'Autorité de Mahmoud Abbas, comme cela s'est passé il y a presque un an, ces héros devenant ainsi une monnaie d'échange.

Il est important qu'ils soient libérés la tête haute et digne, comme l'ont été les prisonniers libanais et parmi eux, Samir al-Qintar, en juillet 2007.

Prisonniers palestiniens depuis plus de 25 ans :

1) Na'il Abdallah al-Barghouty, de la région de Ramallah, détenu depuis le 4 avril 1978, célibataire, né en 1957.

2 ) Fakhri al-Barghouty, de la région de Ramallah, arrêté depuis le 23 juin 1978, marié, né en 1954. (photo ci-dessus à Ramallah, le 20 juin 2009, pour marquer le 30ème anniversaire de son emprisonnement).

3 ) Akram Abdel Aziz Mansour, de Qalqyliah, arrêté depuis le 2 août 1979, célibataire, né en 1962.

4 ) Fouad Qâsim al-Râzim, d'al-Quds, arrêté depuis le 30 janvier 1981, célibataire, né en 1958.

5 ) Ibrahim Fadl Nimr Jâbir, d'al-Khalil, arrêté depuis le 8 janvier 1982, marié, né en 1954.

6 ) Hassan Ali Nimr Salma, de Ramallah, arrêté depuis le 8 août 1982, marié, né en 1958.

7 ) Uthman Ali Hamdan Muslih, de Nablus, arrêté depuis le 15 octobre 1982, marié, né en 1952.

8) Sami Khalid Salameh Younis, de 'Ara (Palestine 48), arrêté depuis le 5 janvier 1983, marié, né en 1932.

9) Karim Yousef Younis, de 'Ara (Palestine 48), arrêté depuis le 6 janvier 1983, célibataire, né en 1958.

10) Mahir Abdel-Latif Younes, de 'Ara (Palestine 48) arrêté le 20 janvier 1983, célibataire, né en 1957.

11) Salim Ali al-Kayyal, de Gaza, arrêté depuis le 30 mai 1983, marié, né en 1952.

12) Hafiz Nimr Qindus, de Yafa (Palestine 48), arrêté depuis le 15 mai 1984, célibataire, né en 1958.

13) Issa Nimr Abd Rabbo, Dheyshe, Bethlehem, arrêté depuis le 21 octobre 1984, célibataire, 46 ans.

Diffusez cette liste, martelez leurs noms, réclamez leur libération.


http://www.ism-france.org/news/article.php?id=12897&type=temoignage&lesujet=Prisonniers/

Le Maghreb et les modes managériales du Nord

Chronique économique
Le Quotidien d'Oran, mercredi 21 octobre 2009


Akram Belkaïd, Paris

Le Maghreb et les modes managériales du Nord

L’onde de choc provoquée par la succession de suicides de salariés chez France Télécom mais aussi dans d’autres grandes entreprises françaises telle que Renault n’en finit pas de se propager, obligeant patronats et syndicats à reprendre leurs discussions à propos de la souffrance au travail. Ces drames ont en effet une dimension qui dépasse le seul cadre humain, car ils obligent tout un chacun à réfléchir voire à repenser en profondeur la manière dont fonctionnent et s’organisent les entreprises.

Cela doit nécessairement interpeller les décideurs politiques et économiques du Maghreb. La mondialisation, la convergence aussi lente soit-elle des économies entre les rives sud et nord de la Méditerranée sont une réalité et ont des conséquences directes sur la manière dont les entreprises maghrébines se structurent. En fait, la problématique est très simple. Depuis des années, les entreprises du Nord, notamment françaises, ont fait figure de modèle à suivre au Maghreb en termes d’organisation, de mode de management, d’évolution des systèmes internes de mesure de la performance et de quête permanente pour l’amélioration de la productivité.

La question qui se pose est de savoir si cette supposée excellence dans tous les domaines n’est pas un leurre ou, du moins, s’il n’est pas temps de la relativiser. Est-on sûr par exemple que France Télécom, qui entend jouer un rôle de premier plan au Maghreb (l’entreprise a décroché une licence pour la téléphonie en Tunisie), ne va pas y implanter ses modes managériaux qui sont tant décriés actuellement ? Et quelles en seront alors les conséquences ? En d’autres termes, sommes-nous suffisamment attentifs aux bouleversements sociaux qu’impliquent l’installation de multinationales sur le sol maghrébin ?On ne peut prétendre qu’une entreprise se gère de la même manière d’un pays à l’autre. Les codes culturels, les situations économiques et sociales, les attentes individuelles font que cela nécessite adaptation et réglage fin. Le problème, c’est que le Maghreb est sillonné par des consultants en management qui tiennent l’organisation des entreprises du Nord comme étant le modèle à suivre et cela sans tenir compte des spécificités locales, mais aussi en feignant d’ignorer à quel point ces organisations érigées en exemple à suivre produisent de la souffrance, du mal-être au travail et parfois même, de la contre-performance économique.

Les méthodes managériales qui ont le vent en poupe en Europe ou en Amérique du Nord sont en voie de dissémination en Tunisie, au Maroc ou Algérie sans le minimum de recul critique comme si le label « made in north » suffisait. A ce sujet, on peut même relever qu’il existe une chaîne de transmission dans la diffusion de ces méthodes et outils, le dernier en date étant le « coaching » qui, trop souvent, se résume à une fumisterie destinée à occuper des cadres en position délicate et à fournir du travail à des consultants en mal de contrat. Cette chaîne part des Etats-Unis pour aboutir de diverses façons en Europe. On le sait, de nombreux spécialistes européens du management ne font en réalité que recycler ce qu’ils ont pu glaner par le biais d’une veille plus ou moins permanente sur l’actualité du management en Amérique du Nord. Quant au Maghreb, il est en bout de chaîne, certaines méthodes l’atteignant plusieurs années après avoir fait parler d’elles dans les revues occidentales de management. Cette réalité interpelle les écoles de commerce maghrébines. Dynamiques au Maroc, débutantes en Algérie, très recherchées en Tunisie, ces dernières ont une énorme responsabilité en matière de formation d’élites tenues par la suite de savoir évoluer dans une économie globalisée mais devant nécessairement garder en tête, pour ne pas dire protéger, leurs spécificités culturelles et le capital humain dont ils auront la charge. L’enjeu est de taille. Les ouvertures économiques, les privatisations, l’installation de filiales de multinationales susceptibles de délocaliser à tout moment, les retraits progressifs des Etats sont autant de facteurs qui fragilisent les cadres et salariés maghrébins. Il ne faudrait pas aggraver la situation en se mettant à importer cette souffrance au travail qui fait déjà tant de ravages au nord de la Méditerranée.

Fayçal Jalloul et les rapports de RSF


تقارير جديرة بالاهمال.

فيصل جلول


يكتشف الغربيون احيانا أن مصالحهم تقتضي الا يعيش العالم الاخر كما يعيشون.ويتساءل بعضهم ماذا لو اراد الصينيون ان يعيشوا على الطريقة الغربية وان يشتري كل منهم سيارة؟ النتيجة ستكون ان مليار سيارة صينية ستهتلك كل النفط الموجود في الاسواق وان لانفط من بعد للسيارات الغربية إذن من الافضل الا يشتري اهل الصين كلهم سيارات وان يواصلوا التنقل بواسطة الدرجات الهوائية للحفاظ على نمط المعيشة في الغرب.ولا يجرؤ هؤلاء على القول ان شمول السيارة الفردية لكل الصينين سيؤدي الى تسميم الفضاء بالغازات السامة وتوسيع ثقب "الاوزون" وهم لا يفعلون عندما تكون الحجة ضعيفة الى هذا الحد. فالعالم باسره يضم اليوم أقل من مليار سيارة تطبق على انفاس البشر بسمومها وفي الصين منها أقل القليل.
وإذا كان الغربيون يخشون من انتشار نمط حياتهم في مجال السيارات فانهم يحبذون انتشاره في مجالات كثيرة أخرى ومن بينها طرق ووسائل التعبير فهم يسيطرون على صناعة الخبر في العالم وتضخ وسائل اعلامهم القسم الاعظم من المواد الجديرة بالنشر وهي تنطوي على احوال وعواطف نجومهم البارزين وآخرمنتجاتهم الطبية والتكنولوجية ووقائعهم الاقتصادية وقيم عملاتهم و حركات وافعال مجتمعاتهم السياسية ومجمل ادارتهم للعالم بل قصص زعمائهم العاطفية ويحدث احيانا أن يعيش الكون باسره على وقع تفاصيل دقيقة عن علاقة حميمة بين رئيس امريكي وشابة متدربة في البيت الابيض او عن صعوبات المساكنة بين رئيس فرنسي وزوجته الفاتنة او رئيس وزراء إيطالي وسهراته الجماعية مع صبايا المرافقة الخاصة.
ولا يكتفي الغربيون بنشر نمط حياتهم في الفضاء الاعلامي الدولي دون صعوبات تذكر بل تراهم يصرون على تعريضنا لاختبارات قياسية حول جدارتنا باستبطان معاييرهم وبما ان وسائل الاعلام هي الممر الاجباري لولوج هذا الاستبطان فانهم يطلبون منا دون ان نسألهم ان نندرج في هرمية غربية لحرية التعبير يقفون هم على رأسها فان احسنا الالتزام بهذه الهرمية صعدنا الى حيث يريدون وان لم نحسن هبطنا الى حيث يريدون أيضا. اما ما نريد نحن وما نرغب فهو امر لا يستحق العناية بل هو من قبيل التخلف قياسا على معايير عولمة الغالب على المغلوب.
لاتفعل منظمة "مراسلون بلا حدود" شيئا آخر سوى ادراجنا في هذه الهرمية عبر تقاريرها السنوية فتوزع علينا درجات الاخفاق والفشل كما توزع المدارس وثائق نهاية الفصل الدراسي على طلابها. انت ناجح بامتياز وذاك ناجح بدرجة وسط وتلك ناجحة على الحافة واخرى تحتاج الى علامات اضافية للنجاح.
وترانا بعد كل تقرير للمنظمة ننشغل كما تلامذة المدارس بالعلامة التي نالتها كل دولة من دولنا فنحتج على درجة نلناها ونحسد دولة اخرى على درجة افضل و نشكو المنظمة المذكورة بل نعاتبها لانها لم تأخذ بعين الاعتبار تماثلنا في هذا الجانب والجهود التي بذلناها في جانب آخر وكأننا نقر بتخلفنا أي بموقع المغلوب وباستحقاقنا لهذا الموقع وبهرمية الغلبة المتوجبة عليه. والمضحك في هذه السيرورة ان "مراسلين بلا حدود" تلوم البلدان الغربية ليس على احتكار صناعة الخبرالعالمي وازدواجية المعايير في صناعته وانما على تراخيها في الحرص على مستوى الصناعة وعليه تدرج هذه الدولة الغربية او تلك في هرمية اعلى او ادنى بقليل من عام الى آخر.
لماذا نقبل الانتساب الى مدرسة "مراسلين بلا حدود" وما الذي يحملنا على التعاطي بهذا القدر من الدونية مع تقاريرها في حين تمر هذه التقارير مرور الكرام في وسائل الاعلام الغربية ولا تستخدم الا لادانتنا وللاشارة الى تخلفنا؟ لماذا نرضى بالخضوع لاختبار اجنبي لا يمكن النجاح فيه لان معياره ان تكون صحفنا مثل صحفهم وهم تقدموا علينا بقرون وهل نريد صحفا مثل صحفهم وان كنا نريد فما الحاجة اليها اليس من الافضل ان نترجم صحفهم وننسخها بدلا من تبديد اموالنا في صناعة صحف مشابهة؟ لماذا نقبل احكام هذه المنظمة على وسائل اعلام عربية دون ان يكون بين اعضائها من يجيد العربية؟ فهل نتخيل ان لديها الوسائل اللازمة لقراءة ومتابعة كل ما يصدر عنا بلغتنا وتقييمه تقييما علميا موضوعيا ومن ثم تنويطه؟ وان كانت تمتلك الوسائل التي تحتاج الى تمويل بعشرات الملايين من الدولارات لمتابعة صحفنا فهل تمتلك الوسائل المماثلة لتقييم كل وسائل الاعلام في العالم.؟ ولماذا نهتم بهذه التقارير ونساجل معها وحولها طالما أن الصحف صحفنا وليست صحفهم وهي تنطق باسمنا وليس باسمهم وتخاطب قراءنا وليس قراءهم.
لا ليس هذا الكلام للتستر على التافه من وسائل اعلامنا وليس حجة على المطالبين بحرية التعبير بل حجة لهم. انه بالضبط وسيلة للقول اننا شعب حر لا يحتاج الى اساتذة في حرية التعبير قدر حاجته الى حسن استخدام التعبير وفق سلم اولويات مفيد لنا ويلبي حاجاتنا اولا. وليس هذا الكلام دعوة للرقابة على تقارير المنظمة بل اشارة ال وجوب التعاطي معها بالاهمال الذي تستحقه فهل نفعل؟
انتهى

Tuesday, October 27, 2009

ZEMZEMI MOUCHMA'IZ !





وما يثير الاشمئزاز حقّا من سلوك بعض العائدين

وما يثير الاشمئزاز حقّا من سلوك بعض العائدين، ما يصدر عنهم من تصريحات طافحة بعبارات التزلّف والتملّق للامراطور "بن علي" لحدّ وصفهم العودة إلى الوطن – مع أنّها حقّ طبيعي لا فضل لأحد عليهم فيه - (مِنّةً)! أو (مكرُمَةً)!! من الامبراطور "بن علي" يستحقّ عليها الثناء والامتنان! كما تشهد بذلك تصريحات كثير من العائدين، واعتبارا لضيق المقام، نكتفي هنا بذكر تصريحات ثلاثة منهم:
2 - الدكتور "أحمد المنّاعي": حيث يقول "عدت إلى تونس وأهلي وأحبابي يوم 9 أكتوبر 2008 وقطعت بذلك مع منفى اختياري ابتدأ يوم 18 ماي 1991 ودام أكثر من سبعة عشر سنة، وبعودتي فتحت الباب لرجوع زوجتي وأبنائي وبناتي وأحفادي إلى وطن وأهل وأحبّاء، حرموا منهم طيلة ستّة عشرة سنة. وما كانت العودة لتتّم وفي الظّروف الجيّدة التي امتازت بها، في ظلّ اعتراض بعض الأطراف النّافذة عليها، لولا قرار رئيس الجمهورية بتيسيرها وذلك بإعطائه الإذن للسّلطات القنصلية بتمكيني وزوجتي وكامل أفراد عائلتي من جوازات سفر وطمأنتي على سلامتي في تونس. وقد تولّى سعادة سفير تونس في باريس إبلاغي ذلك القرار يوم دعاني لمقابلته في السّفارة التّونسيّة، ومنذ ذلك الوقت بدأت إجراءات العودة التي ستكون نهائية بالنسبة لي ولزوجتي على الأقل، خلال الأشهر المقبلة. ولقد شكرت سعادة السّفير ورجوته إبلاغ شكري الجزيل لسيادة الرئيس على تمكيني من حقي المشروع في أن أعيش في بلدي وبين أهلي، آمنا مطمئنّا، وأجدّد له شكري علنا "[22].

----------------------------------------------------------------------------------------

السيد محمد الهادي الزمزمي

ها أنك ذكرتني بوجودك و قد نسيتك في ذات اليوم الذي عرفتك فيه. ان نسيته فها أنا أذكرك به ,
تذكر يوم دعاني السيد الطرابلسي الى ندوة فكرية سياسية عن تونس في شهر مارس 1996 في مدينة ألمانية , ( كل التفاصيل مدونة في صفحات ليست بين يدي الان ).
كنت المتدخل الثاني , و ما ان بدأت الحديث و جاء ذكر بن علي في الجملة الثالثة أو الرابعة التي نطقت بها , حتى وقف رجل في أقصى الصف الثاني علي يسار المنصة و صاح "انه كافر و الله كافر" و كان يقصد بن علي !
توقفت في الحين عن الحديث و طلبت من الرجل أن يعتذر و يسحب كلامه و الا انسحبت ف يالحين ,مضيفا أن الخلاف سياسي لا علاقة له بالدين .
و اندهش الرجل و ربما كان ينتظر مني التأييد , و لكني أعدت عليه :اما يسحب كلامه و يعتذر أو أنسحب ... فأدار وجهه الى يساره بحثا عن مغيث و كذلك فعل كل الحضور.

على اليسار كان هناك شخص يلبس جبة خضراء و على رأسه طرطور أخضر أيضا, و لكن صاحب الطرطور غرس رأسه بين رجليه و كذلك فعل الرجل الذي على يساره. فهمت حينها أن التكفيري نظر الى هذا الثنائي أو أحدهما مستنجدا , و فهمت حينها ان في كليهما أو أحدهما , يكمن "مرجع التقليد" . لكن المرجع سكت, و سكت أيضا رئيس الجلسة و السيد الطرابلسي الذي دعاني , و خيم الصمت ثوان أو دقائق و عندما جمعت أوراقي للانصراف تكلم السيد رضا ادريس الذي جاء من باريس للمناسبة , و قال كلمات دبلوماسية أنقذ بها الموقف . فاعتذر التكفير عما قال و جلس في مكانه متنفسا الصعداء. و لعله انتهى الى ما انتهيت اليه من ان الشيخ الذي استنجد به و لعله هو الذي علمه التكفير لا يوثق به في المواقف الحرجة .

عندما استأنفت الحديث لاكمل بسرعة ما بدأت فيه , اشتغلت معاول الحفر في أعماق ذاكرتي , وانتهيت الى أن صورة صاحب الطرطور ليست بالغريبة عني , و فجأة اكتشفت أني رأيته مرة عند الأستاذ عبد الفتاح مورو, قبل ذلك بسنوات عديدة و هو ما ذكرتك به عندما جئتك بعد انتهاء المحاضرة , و أذكر أنك كدت تطير فرحا أن عرفك غريب في سابق زمانك .

يومها قررت ألا اصلي مع التكفيرين و الساكتين عن التكفير و ما ان تيسر نقلي الى محطة الارتال حتى ذهبت لا الوي على شيئ و في حلقي غصة أن أضعت وقتي معكم.

ألف مبروك يا سيد زمزمي أن تحولت من ساكت عن التكفير الى شيخ التكفيريين و تغلبت على ترددك فأصبحت تجهر بالتكفير و لكن دائما في دائرة "الاسلام الوسطي المعتدل"! ألأيس كذلك!

و أتخلص الى تصريحي الطافح بعبارات التزلف و التملق الذي أثار اشمئزازك حقا و أستمر في إثارته حتى هذا اليوم أي بعد حوالي
سنة من ادلاءي بة.
أخشى أن تكون قد قرأت النص بعين واحدة او باثنتين غشاهما الحقد و في كلا الحالتين بدون أمانة . لو كنت أمينا, حريصا على افادة قرائك و تجنب مغالطتهم لاستشهدت بكامل الفقرة التي وردت في الشكر و لو واصلت لوجدت التالي " و أخيرا شكري و عرفاني لكل الأصدقاء من كل جنس و دين الذين تعاطفوا و ساندوا و تضامنوا مع نضالات التونسيين من أجل الحرية و الديمقراطية و أعدهم أني لن أنساهم كما أجدد شكري للسلطات الفرنسية على ما حبتني به انا و افراد عائلتي من حسن استقبال و رعاية خلال هذه السنوات الطويلة " وتغاضيت عن تقصيرها في حمايتي كما يفرضه الواجب اعتبارا أن ذلك من الماضي.
ألا يثيرك أن شكرت أصدقائي من كل دين و اكثرهم بلا دين ووعدتهم بالعرفان الدائم و بألا أنساهم, وهو اكثر مما شكرت به رئيس الجمهورية . ألا يثير اشمئزازك تملقي و تزلفي للسلطات الفرنسية أن شكرتها و جددت لها الشكر؟
ألا تستحضر نصا شرعيا يخرجني به من الملة و قد واليت الكفار؟

و اذا كان مجرد الشكر لرئيس الجمهورية هو تزلفا وتملقا عندك, فما رأيك في الذي قال لشيخه
" راشد", في حضرة جمع من المريدين أنت يا شيخ جزء من عقيدتي , و سكت الشيخ عنه و كاد الجميع يقر بهذا التجديد في عقيدة المسلمين لولا أن انبرى السيد محمد النوري و نهر الولهان المتيم في عشق شيخه و قال له" قم يا فلان تتطهر و تجدد إيمانك"!

الشكر يا سيد زمزمي هو الشكر وهو الفيصل بين الانسان المؤدب و عديم الأدب . و لا أحسبك ترفض أن تقول "دنكشون " للمرأة العاملة في مخبزة حيك عندما تناولك الخبزة و تقدم لها ثمنها. ان لم تفعل فأمرك محير حقا لانك تنفر الالمان من الاسلام و تبرر كثيرا من تحفظاتهم على المسلمين.
شخصيا تربت على شكر الناس على أبسط الخدمات التي يقدمونها لي و أشكرهم أيضا على الواجب الذي يؤدونه لي بحكم موقعهم . و هكذا أشكر القهواجي عندما يأتيني بقهوتي و كثيرا ما أحسن اليه و هكذا شكرت سعادة السفير و رجوته إبلاغ شكري الجزيل لسيادة الرئيس و قبلهما شكرت موظف السفارة الذي أبلغني الموعد مع السفير و شكرت بعدهم كل موظف خدم لي وثيقة أو بطاقة تعريفي أو جوازي. وها أنا أشكرك على تمكيني من فرصة وضعك في مكانك.

هكذا يتصرف الانسان المؤدب من كل جنس و دين و بلا دين في كل العصور و الأمصار. على أني عرفت فيما عرفت , طائفة لا يعرف أكثر أفرادها الشكر و لا يقولون بالعرفان لأي كان من البشر لكونهم يعتبرون انفسهم " الفرقة الناجية".

الان و بعد أن طاوعتك فيما استدرجتني اليه من خوض في السفا سف و الجدل في التفاهات (وأعتبر أن الوقت الذي خصصته لكتابة هذا النص خسارة من عمري ) نرجع الى القضية الأصلية التي فتحت لي باب العودة و الأمر الذي استوجب مني شكر الرئيس و المتمثل فيما صرحت به على قناة الجيرة مباشر من أن حركتك قد سعت لمحاولتين انقلابيتين ... الخ.
ألا تعتقد أن تصريحي هذا هو الذي كان أوجب لاثارة اشمئزازك و دفعك لتكذيبه و دحضه و تسفيه صاحبه, بمثل ما فعله "حميد صاحب الصاروخ العجيب" الذي أقر… في النهاية بأنها حقيقة سترها الله و "ما كان لاخينا محمد أن يكشفها".
و أفيدك بشأن هذا التصريح, أن أول من اتصل بي من الغد هو السيد راشد الغنوشي ليقول لي بأنه تابع حديثي و أن بعض فقراته قد آلمته, فقلت له أنها الشهادة فكيف تقبل أن أدلي بشهادتي عن القمع و التعذيب بداية من شهر ماي 1991 و أتستر الى ما لا نهاية عن المخطط الذي أدى لكل ذلك. فرد حانقا: و ما العمل مع دكتاتورية بورقيبة و بن علي؟
كنت في الشارع في مفترق الطرق وغطى الضجيج على المكالمة و انقطع الخط و لم يسمع جوابي. قلت لو نجحت يا سيد راشد في مخططك لعرف التونسيون الدكتاتورية بحق و حقيقة !
لو تم ذلك يا سيد زمزمي لتوليت أنت رئاسة محكمة الثورة الاسلامية و لحكمت كما حكم اية الله خلخالي في ايران : الاعدام الفوري لكل المتهمين و الله يصفي فيما بعد, ولبدأت بتصفية الذين سبقوكم في خدمة الإسلام لأنهم شهود إدانة على تحويلكم دين الله إلى دبابة للاستحواذ على الحكم, و ربما ألحقتم بهم بعض الدستوريين من الذين أفتيتم بشركهم ولن تمسوا بأذى الذين ترموهم يوميا بالكفر و الإلحاد لأنهم حلفاء المرحلة و ضمانكم عند أقوياء العالم.
و الحمد لله أن جنبنا كل ذلك !
" و ما كان الله دام و اتصل و ما كان لغيرا لله انقطع وانفصل"

إن تشمئز فأنا أيضا أشمئز :

طبعا كل ما ذكرته لا ينفي حقك في الاشمئزاز مما تكره. واسمح لي بأن أعبر بدوري عن اشمئزازي مما اعتبره أخطر من التملق و التزلف و أعني به سلوكك و سلوك قيادة حركتك و كل من تحمل فيها مسؤولية, ماضيا و حاضرا من قضى قرابة العقدين في السجن ومن استبق الأحداث و هرب و هرب أهله ...من إصرار على الكذب و المغالطة, و اختلاق المعارك الجانبية و الدفع إلى مناوشات هامشية في مسائل فرعية و شخصية كموضوع عودة اللاجئين و الشكر أو دونه و لباس المرأة ولحية الرجل و كل ذلك من أجل تغطية على الخطيئة التي كسرت الجرة.

كلمة أخيرة قبل أن أخرجك من ذاكرتي ثانية وأرجو أن تفعل ذلك أيضا:

أنت و الذين اختلقوا الأكاذيب على الرسول صلى الله عليه وسلم لغاية شحذ همم المناضلين و دفع شباب في زهرة العمر للمهالك , اخر من يحق له الحديث عن "الاسلام الجريح" في تونس .

أرجو أن تكون مستحضرا ما ادعاه أحدكم و صدقه الجميع. من أنه رأى الرسول الكريم في المنام ووعده بالتمكين للحركة بعد 4 سنوات من (1987 – 1991 ). إن غاب عنك أمر هذه الرؤية المزيفة, فسأبعث لك بتسجيل لجواب السيد الغنوشي على سؤال وجه له على البلطاك عن رؤية مماثلة للشيخ ياسين ا لمغربي ( 2006)عن ميلاد الجمهورية الاسلامية المغربية في السنة التالية. وقد سجلت الحصة لأني دعيت للمشارك ت فيها فاعتذرت و بقيت في الاستماع .

أحمد المناعي
tunisielibre@yahoo.fr
ا

Saturday, October 17, 2009

Irak: douloureuses statistiques

Douloureuses statistiques en Irak !

De quoi donner des cheveux blancs aux nourrissons !

A lire et faire lire par tous !

Par Joseph Kessifi

Annahar : 07/10/2009


Quelques mois avant les élections irakiennes, un rapport confidentiel est venu révéler des statistiques et des informations terribles sur l’étendue du désastre qui a touché le pays de la mésopotamie.

Ce rapport a montré que le gouvernement de Nouri Maliki a été de tous les gouvernements irakiens d’après la chute de Saddam Hussein le plus incapable à relever les défis et à limiter les malheurs qui n’ont évité personne.

Le rapport se fonde sur des statistiques officielles récentes. Ainsi il y aurait, jusqu’au mois décembre 2008:

- Un million de veuves (ministère irakien de la femme),

- Quatre millions d’orphelins (4 à 6 enfants en moyenne par famille) : ministère irakien de la planification),

- Deux millions cinq cents mille martyrs (2.500.000) (ministère de la santé publique et les services de la médecine légale),

- Huit cents mille disparus (selon le chiffre des plaintes enregistrées auprès du ministère de la justice),

- Trente quatre mille (34.000) prisonniers dans les prisons des forces d’occupation américaine, les prisons de l’Etat et celles du Kurdistan irakien (statistiques des organisations de droits humains). Notons que les forces américaines ont reconnu officiellement détenir douze mille (12.000) personnes,

- Quatre millions et demi (4..500.000) de réfugiés hors d’Irak, (statistiques des demandes de passeports, série G, auprès de la direction irakienne des passeports),

- Deux millions et demi (2.500.000) de déplacés à l’intérieur du pays, (statistiques du ministère irakien de l’émigration, des émigrés et des déplacés).

Les statistiques officielles concernant la situation sociale, sanitaire, les conditions de vie et les services révèlent qu’il existe actuellement soixante seize mille (76.000) cas du virus du Sida, alors que leur nombre était de 114 avant l’occupation,

- Qu’on enregistre actuellement trois divorces sur quatre mariages (ministère de la justice),

- Qu’il y a actuellement 40% d’irakiens qui vivent sous le seuil de pauvreté, (ministère des droits humains).

Concernant l’éducation et l’enseignement, les partis et les organisations de la société civile, les milices et les sociétés de sécurité, les secteurs de la presse, de la télévision et de la radio, les réseaux de communication, l’organisation administrative et le fonctionnement des services financiers de l’Etat, on peut se permettre de dire n’importe quoi sans risque de se tromper.

- Le rapport révèle en effet qu’il y a une baisse vertigineuse du niveau de l’enseignement, au primaire, comme au secondaire et au supérieur (UNESCO).

- Des dizaines de milliers de faux diplômes de responsables, d’officiers, de directeurs généraux, de cadres de partis assumant des responsabilités de direction au sein de l’Etat (statistiques de la Commission irakienne de la Probité).

La société irakienne croule sous l’arriérisme alors que l’Irak a été le premier pays au monde à avoir éradiqué l’analphabétisme en 1977 (UNESCO).

- L’Irak compte actuellement cinq cents cinquante (550) mouvements politiques (Commissariat irakien aux élections),

- Onze mille quatre cents (11.400) organisations de la société civile (ministère de l’intérieur et ministère du travail et des affaires sociales),

- Cent vingt six (126) sociétés de sécurité dirigées par des services de renseignements étrangers, enregistrées auprès du ministère de l’intérieur,

- Quarante trois (43) milices armées relevant de partis politiques (enregistrées auprès des ministères de l’intérieur et de la défense ainsi que de la commission d’intégration des milices) ;

- Deux cents vingt (220) journaux et revues, financés par des services de renseignements étrangers (syndicat des journalistes irakiens) ;

- Quarante cinq (45) chaînes de télévision, elles aussi financées par des services de renseignement étrangers (direction des satellites Nilesat et Arabsat) ;

- Soixante sept (67) stations de radio, financées par des services de renseignements étrangers (Organisme irakien de l’information et des ondes) ;

- Quatre (4) réseaux de télécommunication, au coût de 12 milliards de $ chacun et appartenant à des responsables et des chefs de partis politiques. Ce sont les sociétés: Kourk, Assia, Zine et Athir.

- Plus de 11.400 sièges de partis officiellement ou non au pouvoir, l’aspect officieux est dans le fait qu’il s’agit de sociétés ou d’associations caritatives fictives servant d’écran.
La majeure partie de ces sièges appartiennent au domaine de l’Etat ou à des propriétaires privés qui ont en été dépossédés d’une manière illégale après avoir été contraints au départ ou tout simplement liquidés physiquement, ou encore loués à des particuliers mais dont les loyers sont payés par le budget de l’Etat.

Le rapport souligne aussi la dilapidation des richesses pétrolifères et minières de l’Irak, ainsi que son infrastructure industrielle et ses terres agricoles. Ces dernières sont distribuées en location de longue durée aux partis politiques conformément à la loi honnie des investissements.
De même que la liquidation de nombreuses autres richesses du peuple irakien ce qui met en danger l’avenir des ouvriers et des fonctionnaires des usines et les met dans l’incapacité d’affronter leur nouvelle situation dans le climat de corruption généralisée qui ronge tous les rouages de l’Etat.

C‘est l’image de l’Irak d’aujourd’hui, une image sombre qui ne présage rien de bon pour une rapide convalescence et son retour prometteur dans un proche l’avenir.

Le pays de la Mésopotamie est le champ clos des opportunistes qui cherchent à perpétuer son malheur pour profiter encore plus et de façon illégitime des richesses d’un peuple irakien meurtri par une dictature ayant généré une occupation sous le faux prétexte de lui apporter la démocratie et les droits huma ins. Les irakiens se sont vite aperçus de la supercherie et nombre d’entre eux regrettent maintenant l’ancienne dictature malgré sa tendance totalitaire, sa violence, sa propension à limiter les libertés et ses atteintes graves à leur dignité humaine.

A quelques mois d’une échéance électorale décisive, ces statistiques, inspirant la terreur,nous interpellent et posent la question de savoir si l’Irak parviendra à effacer cette image sombre et douloureuse, si ses enfants parviendront à opérer le changement nécessaire à travers les urnes, font le bon choix de leurs futurs dirigeants et rompent avec l’expérience malheureuse du gouvernement Maliki pour se consacrer enfin à l’édification d’un Etat en paix avec ses citoyens et avec son environnement, un Etat où le droit prime sur toute autre chose et dans lequel tous ses citoyens se retrouveront en harmonie.
Malgré les nuages sombres qui ternissent le ciel irakien, nous ne pouvons qu’émettre l’espoir,
avec tous les irakiens, que cela finisse un jour prochain et qu’un nouveau Mou’tasamah se dresse pour le sauvetage !



Traduit de l’arabe par Ahmed Manai
tunisielibre@yahoo.fr

Wednesday, October 14, 2009

Conférence sur l'avenir des réfugiés Palestiniens


of Palestinian Refugees

From the Palestine Telegraph
www.paltelegraph.com

US, October 14, 2009, (Pal Telegraph) - The Palestinian Return Centre (PRC) will host a conference on the 16th of December 2009 to commemorate the 60th anniversary of the United Nations Relief and Works Agency UNRWA.
UNRWAs work over the years is unparalleled in many ways. No other institution has been asked to tackle humanitarian crises that affect an entire nation for so long and no other agency has been demanded to plug the gaping holes left by failures in the international community.
Given the origins of the refugee crises and the context in which UNRWA serves, its championing of basic rights for Palestinian refugees is all the more exceptional. Basic rights is the right for all and it is for all to exercise without any barriers but UNRWA has resolutely exercised its mandate to deliver the concisions of humanity against a tidal wave of aggression and defilement.
The enormous tragedy which UNRWA faces is unquestionable. More than Six decades have now passed since the collective dispossession and forced expulsion of Palestinians from their ancestral home in Palestine because of Zionist aggression. For 5 Million Palestinians, forced exile still continuous and their Nakba - catastrophe- is still a daily reality.
The early refugees, engulfed with collective despair, were forced to come to terms with the violent rejection of their dream for national self determination and freedom but also with the unimaginable consequences which followed; having struggled for legitimate national and political rights they faced a new reality where they had to fight for their basic human rights that is afforded to us all, to be allowed to return to their home.
In the face of this growing crisis and within a hostile political climate, UNRWA represents hope for many people. UNRWA isn't just an aid organization, it was and still is a surrogate state, helping Palestinians to help themselves. Its institutions continue to build individuals that are able to give back to society greater value than what was rained on them and greater value than one could imagine from a people and individuals whose misery still continues.
On a wider level UNRWA is a symbol and a witness to the different manifestations of the Nakba. Because UNRWA is a constant reminder of the historical crimes committed by Israel and because it threatens to destroy the myths around Israel's origin, its reputation is continuously besmirched if its existence isn't threatened.
To the international community UNRWA is a symbol of collective failure. The eras marking the end of the great wars were built on tremendous aspirations as institutions were mandated to save humanity from the scourge of war but for over sixty years the Palestinian refugees have not seen the light of these promissory statements and they have been failed miserably by these institutions.
The PRC is proud to showcase the services of UNRWA and provide a detailed analysis on the background of its existence. We will use this occasion to bring together a raft of experts and representatives of host countries where UNRWA is active to provide a comprehensive account of UNRWAs contribution and the difficult conditions under which it functions. The occasion will also allow representatives of refugees to share their views on UNRWA.
Many high profile personalities have agreed to join and there are more to confirm. The following is a list of those already confirmed:
•Claire Short- British MP•Baroness Jenny Tonge- Former British MP•Professor Norman Finkelstein- American Political Scientist and Author•Ambassador Khalil Makkawi - head of the Lebanese-Palestinian Dialogue Committee•Dr Daud Abdullah- Expert on Palestinian issue and Deputy Secretary General of the MCB •Dr Bashir Nafi- Lecturer•Rachel Rudolf - Professor in Political Science •Sami Mashasha - UNRWA Spokesperson•Ali Huwaidi - Director of Palestinian Organization for the Right of Return "Thabit" in Beirut •Tariq Hamoud - Director of Palestinian Return Community "WAJEB" in Syria•Wajih Azayiza - Jordanian representative of Palestinian Refugees •Ali Mustafa - Representative of Palestinian refugees in Host countries•Nadeem Shehadeh- Representative of Palestinian refugees in Host countries•Kristina Morvai - Lawyer, Human Rights Lecturer and Member of European Parliament•Anicee Van Engeland - Professor of Human Rights Law
Event’s Venue:
Friends House (London) Hospitality Friends House173 Euston RoadLondon NW1 2BJ
----------------------------------------------------The Palestinian Return Centre (PRC)100h Crown HouseNorth Circular RoadLondon NW10 7PNUnited Kingdom.Tel. No.: 00 44 208453091900 44 (0) 8452 303 242Fax: 00 44 208453099400 44 (0) 8452 303 243Email: info@prc.org.uk


Tuesday, October 13, 2009

La palmeraie irakienne, gravement menacée par la sécheresse, les maladies et la guerre.


Par Fadhel Mechâal à Bagdad

Il y a encore quelques décennies, l’Irak était premier producteur mondial de dattes et comptait plus de six cents variétés de palmiers.
La situation s’est beaucoup détériorée depuis.
La production dattière n’est plus qu’au sixième rang mondial depuis que le pays a perdu les deux tiers de ses palmiers : de 33 millions dans les années mille neuf cents soixante à 9 millions en 2004, selon les statistiques officielles. Et encore la phéniciculture souffre d’un grand déficit en eaux d’irrigation et de la propagation de nombreuses maladies dévastatrices qui menacent sérieusement son avenir.

Ainsi des variétés autrefois réputées comme Ezzohdi, Elkhadraoui, Albarhi, Al-asta-omrane, Al- Khastaoui et Ach-chouichi et de nombreuses autres variétés ont complètement disparu ou risquent de le devenir dans un proche avenir.
Le palmier dattier que Hammourabi a abondamment évoqué dans son code et dont il a organisé la culture et le commerce, est sérieusement menacé dans l’Irak d’aujourd’hui, comme l’est le pays tout entier.

Les grands propriétaires de palmeraies dans les provinces de Dyala au nord et Karbala au sud expliquent cette situation par la pénurie d’eau d’irrigation et la prolifération de maladies d’origine cryptogamiques comme Ad-doubas.

Pour Abdel Kader An-nouaïmi, propriétaire de quelques palmeraies dans la zone d’Al-khaless, la lutte menée par les autorités contre cette maladie n’est pas suffisante et ses résultats sont plutôt médiocres.

Une baisse vertigineuse du nombre de palmiers

Le nombre de palmiers a baissé de trente trois (33) millions à neuf (9) millions d’arbres en quelques décennies et la production dattière a chuté en conséquence, ramenant le pays de la première à la sixième place.
Pour les responsables de ce secteur agricole, la cause principale de la catastrophe que connaît le palmier en Irak, vient de la pénurie d’eau et des maladies certes, mais aussi et surtout de l’état de guerre que connaît l’Irak depuis de nombreuses années surtout dans le sud. C’est ce qui a fait dépérir 90% des palmiers de la région, surtout à Bassora, fief des meilleures variétés de dattier au monde et qui renfermait à elle seule dix millions d’arbres.

Le sauvetage :

Il existe actuellement une haute commission pour la promotion de l’agriculture, chargée par le gouvernement de la mise en valeur du secteur. Son directeur, Abdel Hassine Al-Hakim, estime que les efforts déployés ont permis d’obtenir des résultats. Ainsi, près de 422 variétés de palmiers sur les 629 que compte l’Irak, ont été sauvegardés. Selon notre interlocuteur, ces variétés sont des meilleures que compte l’Irak pour reprendre sa place dans le monde en la matière.
Une coopération internationale s’est aussi amorcée, notamment avec les Emirats Arabes qui ont livré à l’Irak 15. 800 plants. Quelques autres 120.000 plants ont été importés d’Iran, dans le cadre d’un prêt de 40.Millions de dollars US, destiné à la promotion de l’agriculture.

Les pépinières de dattiers se développent, notamment à Karbala, nous affirme Faez Abou Al-Ala, responsable de pépinières, ajoutant « qu’une lutte contre les maladies qui ravagent la palmeraie est menée en parallèle ».
Actuellement, il existe 26 stations d’expérimentation de palmiers réparties dans treize provinces irakiennes, procédant à une multitude d’expériences sur des périodes allant jusqu’en 2012 et 2021. Une autre expérience de dix ans est menée au niveau de la réhabilitation des vieilles palmeraies.

Tout cela finira peu être par sauver la palmeraie irakienne de la catastrophe. In Cha Allah !

Par Fadhel Mechâal à Bagdad
31-03-2009

Traduit de l’arabe par Ahmed Manai
www.tunisitri.net/

http://aljazeera.net/NR/exeres/87270CC7-85EE-423C-BF2C-7A559BDB7507.htm/
".

Monday, October 12, 2009

Dignité,sacrifice et résistance des gens simples en Irak!


Dignité, sacrifice et résistance des
gens simples en Irak!


Hussein Al-Mâadhidi
25-08-09
Tableau un : Abou Adham

Quand j'ai connu Abou Adham, avant l'occupation, il était simple agent de police, démuni de tout et contraint, dès qu'il ôte son uniforme, à la fin de son service quotidien, de rejoindre un deuxième travail dont il ne revient que tard dans la nuit, fatigué et abattu.
Il se maria en empruntant tous les frais du mariage, jusqu'à la dot de la mariée à quelques riches du voisinage et ne s'en acquitta totalement qu'après la naissance de son troisième enfant Adham.
C'est dans ces conditions qu'il fut surpris par l'occupation avec son train de malédictions: la misère noire, la terreur sous toutes ses formes, l'humiliation permanente. Dans son quotidien, il manquait de tout sauf de cette dignité à toute épreuve et de cette fierté intérieure que rien ne pouvait entamer.
Nombre de ses collègues ont fini par reprendre leur travail au sein de la police gouvernementale pour devenir les auxiliaires de l'occupant, moyennant un salaire garanti et des prébendes généreuses, mais au prix d'une dignité bafouée.

Abou Adham, notre homme, n'a rien d'autre justement que cette dignité, sorte de trésor personnel, que l'occupant a piétinée et bafouée pour son peuple au vu et au su de monde entier. C'est en son nom qu'il refusa de suivre la voie ses collègues, de réintégrer la police et de mettre sa main dans celle de l'occupant. Il s'obstina dans son choix malgré sa misère et celle de sa famille, préférant le besoin à la collaboration, la dignité à la compromission.

Il commença par dénicher un petit travail de vendeur dans un magasin, contre un salaire de misère puis s'installa à son compte, derrière un étal de bric et de broc, sur le trottoir d'une avenue. Le résultat n'étant pas meilleur que dans le cas précédent, il délaissa le commerce pour tenter sa chance ailleurs: ramasser des pierres dans les oueds environnants pour les revendre en ville. Ce travail fut de courte durée, la demande en ce produit étant presque nulle dans un pays où chaque jour apporte son lot de destructions mais où la reconstruction tarde à venir. Abou Adham troque alors sa pioche contre une hache et s'en va ramasser du bois, bien plus demandé que la pierre. C'est là qu'il sembla trouver son bonheur un instant.
Entre-temps son fils Adham accomplit ses dix ans, âge où un enfant, est en mesure d'aider sa famille. Le père l'envoya alors auprès d'une de ses connaissances, un commerçant tenant boutique au souk de Haditha, ville toute proche. Il devrait servir de coursier comme il y en a tant dans tous les souks.

Mais la providence en décida autrement. Il y a quelques jours le petit Adham fut tué dans l'explosion d'une voiture piégée, en plein marché de Haditha. Un éclat l'a atteint au cou, séparant sa tête de reste du corps. Ce sont les forces de l'ordre qui placèrent la voiture piégée pour exploser au milieu de la population civile. Ce sont les autorités gouvernementales même qui l'affirmèrent.

Accablé par une double tragédie, celle d'avoir perdu son fils de cette façon mais aussi de se sentir coupable pour l'avoir envoyé se tuer ainsi, Abou Adham enterra lui-même son fils, refusa d'organiser la cérémonie traditionnelle pour recevoir les condoléances et s'enterra chez lui toute la journée.
Le lendemain, il s'arma de sa hache et repartît chercher du bois, le cœur brisé mais plein de foi, comme si de rien n'était. La famille doit vivre, quoi qu'il en coûte!

Tableau deux : Abou Mohamed

Le soir du drame, Abou Mohamed veillait chez lui, en famille, dans la ville d’Al Kayem. Il s’amusait avec ses enfants et essayait d’introduire un peu de gaîté dans l’ambiance morose de la maison, sous le regard attendri de sa mère et en présence de son épouse et de sa sœur unique.
Tout à coup, une puissante déflagration remua les entrailles de la terre, puis, plus rien, le vide total. Un missile américain venait de pulvériser la maison et d’y semer la mort.
Il fallut du temps, beaucoup de temps, à Abou Mohamed pour reprendre ses esprits. Il se souvient vaguement d’une grande déflagration, puis plus rien. Il essaya vainement d’ouvrir les yeux, mais il n’y parvient pas. L’un a été touché par un éclat de projectile et l’autre noyait dans du sang coagulé. Au bout d’un instant, il finit par écarquiller l’œil valide et découvre un paysage d’apocalypse : la maison n’a plus ni toiture, ni murs, juste un amoncellement de gravats, des débris de fer, de bois, de verre, de vêtements et des mille objets qui meublent et ornent un foyer.
Abou Mohamed regarda autour de lui à la recherche des membres de sa famille. Il aperçut le corps déchiqueté de sa mère dans un coin et à moitié couvert par les débris,
puis ceux de ses deux enfants et enfin les corps, de son épouse et de sa jeune sœur. Il leva les yeux vers le ciel, qu’aucun toit ne cache plus, pour prier Dieu de lui donner la force et la patience d’accepter ce malheur.
Abou Mohamed refusa d’aller à l’hôpital et même de se faire soigner sur place avant que les membres de sa famille ne soient tous rendus à la terre.
De sa famille, il ne lui resta que deux frères, plus jeunes que lui, résidant dans les environs. C’est chez eux qu’il trouva refuge et passa les trois dernières années de sa vie, inconsolable et le cœur meurtri par ce drame incommensurable.
Quand enfin il vit que son heure approchait, il émit le désir d’être enterré au milieu de sa femme, de sa mère, de ses enfants et de sa sœur, heureux enfin qu’il les rejoigne, lui qui aurait dû partir en même temps qu’eux.
Abou Mohamed était colonel dans l’ancienne armée irakienne. Il avait combattu sur tous les fronts, échappa plusieurs fois à la mort et même au dernier missile américain !

Tableau trois :

Imène Abderahmane:


Qui se souvient de ce nom? Souvenez-vous du massacre de Haditha, dans la province des Ambars, à l’ouest de l’Irak.
http://www.tunisitri.net/actualites/actu31.htm/

Imène avait dix ans quand les marines américains semèrent la mort chez ses parents, le 19 novembre 2005 et tué 15 membres de sa famille, parmi les 24 civils tués. Elle réussit à rester en vie avec son petit frère, cachés sous un matelas.
Elle était témoin d’un massacre qui rappelle celui de My Lai, au Vietnam. Ses frères, tués eux aussi, n’avaient qu’un an et trois ans.
Malgré ce drame, Imène a survécu en surmontant son chagrin avec une rare force de caractère et une foi inébranlable.
Elle va à l’école le plus normalement du monde et n’hésite pas à répondre aux sollicitations de ses copines pour leur raconter le cauchemar qu’elle a vécu. Son récit émeut toujours, ne laisse personne indifférent et suscite parfois chez certaines filles de classe des crises de nerfs mais toujours des larmes et des pleurs. Il suscite aussi la haine de ces barbares d’américains qui n’hésitent pas à se venger de civils innocents, d’enfants et de bébés quand ils ne peuvent tenir tête aux combattants de la résistance.
Imène vit actuellement chez un oncle, le seul membre de sa famille resté en vie. Les assassins de ses parents, ses frères et sœurs et des autres civils tués dans ce massacre, ont été jugés par les tribunaux américains et nombre d’entre eux ont été acquittés ou écopé de condamnations légères.
Imène en arabe signifie la foi !

Tableau quatre :
L’instituteur sniper:

Avant l’occupation américaine, Salah était un instituteur modèle. Il fit ses études secondaires dans sa région puis intégra l’université de Bagdad et en sortit avec un diplôme de littérature. Faute de trouver un poste dans un lycée, il rejoint l’enseignement primaire. Il avait toute une famille à charge et ne pouvait donc faire le difficile.
Il se distingua vite par son sérieux au travail et par un sens inné des relations humaines. Il gagna vite le respect de ses collègues et de l’administration ainsi que l’admiration de ses élèves.
Salah avait aussi le sens de l’humour et le manifestait souvent avec ses collègues.

Il fit ses premiers pas dans la résistance, à l’âge de trente trois ans, comme sniper, mais la nécessité a fait qu’il s’intègre dans un commando de combat. Il participa ainsi à de nombreuses opérations nocturnes, sans que personne, en dehors de ses camarades de combat, ne sache vraiment qu’il était dans la résistance. Son vœu le plus cher était de mourir en martyr et priait Dieu pour qu’il lui exauce ce vœu.
Une fois, alors que lui et son groupe dressaient une embuscade aux occupants américains, il fut piqué par une vipère ce qui amena le groupe à se retirer pour le soigner. Il en fut tellement désolé et se sentit responsable de cet échec.
Salah ne culpabilisa pas longtemps. Il vit vite son vœu exaucé et gagna le martyr au cours d’une embuscade dressée à un convoi militaire ennemi. Avant de rendre l’âme, il demanda à ses frères de combat de prendre soin de sa femme et de ses enfants.

Tableau cinq :
Oum Dhiab :

Une vieille dame irakienne qui n’avait au monde qu’un fils. Il était tout pour elle dans la vie et c’est à lui qu’elle a tout donné : l’éducation, l’amour maternelle, mais aussi le sens de l’honneur, du courage et même de la témérité.
Depuis le début de l’occupation, la mère ne voyait son fils que très rarement. Elle savait qu’il était dans la résistance et qu’il combattait l’occupant. Elle n’en attendait pas moins.
Puis un jour on lui ramena le corps de ce fils unique, criblé de balles et méconnaissable. La Femme, les enfants et la foule des voisins firent cercle autour du corps, alors que la mère, Oum Dhiab, sans cris, ni larmes ni sanglots, se dressa debout pour crier sa joie de voir son fils mourir au combat et gagner les palmes du martyr, et de le prier de transmettre à ses frères, qui l’ont devancé dans cette voie, la paix de Dieu ! Salam.

http://www.iraqirabita.org/index.php?do=article&id=21084/

Traduit de l’arabe par Ahmed Manai













Saturday, October 10, 2009



JUSTICE POUR L’IRAK

PLAINTE CONTRE QUATRE PRESIDENTS US ET QUATRE
PREMIERS MINISTRES BRITANNIQUES, POUR CRIMES DE

GUERRE, CRIMES CONTRE L’HUMANITE ET GENOCIDE EN

IRAK
Pour diffusion immédiate (Français) MADRID : 7 octobre 2009
Le parlement espagnol, va confirmer, aujourd'hui, la décision, déjà prise sous la pression de puissants gouvernements accusés de crimes graves, visant à restreindre la législation espagnole de la compétence universelle.
Hier et avant le changement de la loi, une plainte a été déposée auprès de l'Audiencia Nacional, contre quatre présidents des États-Unis et quatre premiers ministres du Royaume-Uni, pour incitation et/ou, complicité à commettre des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité et de génocide en Irak.
Cette plainte juridique a été déposée contre George HW Bush, William J. Clinton, George W. Bush, Barack Obama H, Margaret Thatcher, John Major, M. Anthony Blair et Gordon Brown et présentée par des Irakiens et d'autres qui sont solidaires avec le peuple irakien et pour la défense de leurs droits et du droit international.
Irak: 19 ans de destruction programméeLa destruction programmée - ou le génocide - de l'Irak, en tant qu'État et nation, qui se perpétue depuis 19 ans, combinant un régime de sanctions draconiennes, jamais conçu auparavant et qui a conduit à la mort de 1,5 millions d’irakiens, dont 500.000 enfants, avec une guerre d'agression qui a conduit à la mort violente de plus d'un million d’irakiens supplémentaires.
La destruction programmée de l'Irak a délibérément inclus ses systèmes d’adduction d’eau potable et d'assainissement des eaux usées, ainsi que le système de santé de la population civile.
Depuis 1990, des milliers de tonnes d'uranium appauvri ont été lâchés sur l'Irak, conduisant dans certains endroits, à une augmentation de 600 pour cent (600%) des cas de cancer et de leucémie, en particulier chez les enfants.
Au cours de la première guerre du Golfe ainsi que lors de la guerre «choc et effroi» en 2003, qui avait débuté par une campagne aérienne menaçant le pays de "destruction totale", les vagues de bombardements disproportionnés ne faisaient aucune distinction entre les cibles militaires et civiles. Ainsi des écoles, des hôpitaux, des mosquées, des églises, des abris, des zones résidentielles et des sites historiques ont été totalement détruits.
Le plan de destruction de l'Irak comportait aussi le soutien, le financement et l'organisation de milices armées confessionnelles et ethniques, dans le but de diviser l'Irak en trois entités, confessionnelles et ethniques, par la terreur de la population.
Depuis 2003, quelque quatre millions sept cents mille (4,7 millions) irakiens - un cinquième de la population - ont été déplacés de force.
Sous l'occupation, les enlèvements, les meurtres, les extorsions, les prises d’otages et la mutilation sont devenus endémiques, et visent indistinctement les hommes, les femmes et même les enfants et les personnes âgées.

La destruction de l’Irak a visé le démantèlement délibéré de l’Etat et ce par l’incitation, ou, au moins, le refus d’empêcher les pillages, de même qu’en se livrant à des persécutions idéologiques, ayant entraîné les liquidations physiques, les assassinats extrajudiciaires, l'emprisonnement de masse et la torture, des baasistes, toute la classe éduquée de l'appareil d’Etat, ainsi que des minorités religieuses et linguistiques et des sunnites arabes. Ceci a entraîné l'effondrement total des services publics, du système économique, conduit à la guerre civile et à la généralisation de la corruption.
En plus de tout ce qui précède, le riche patrimoine historique de l'Irak, archéologique et culturel unique dans son genre, a été délibérément détruit. Les gouvernements successifs des Etats-Unis et du Royaume-Uni, ont tout fait pour diviser l’Irak. Ils ont utilisé la force militaire pour imposer au pays un gouvernement et un système politique favorables à l’occupation et liés aux conceptions stratégiques américaines et britanniques.
Ces gouvernements se sont engagés dans le pillage massif des ressources naturelles irakiennes et tenté de privatiser ce qui est le bien et la richesse de la nation irakienne.L'humanité en danger Ce qui précède constitue juste un résumé succinct des horreurs que l'Irak a endurées, par suite de mensonges que seuls des gouvernements lâches et des médias complices ont pu croire.
En 2003, des millions de gens à travers le monde se sont mobilisés pour s’opposer aux plans des USA et de la Grande Bretagne. En s’obstinant à exécuter leurs plans, les États-Unis et le Royaume-Uni ont lancé une guerre d'agression illégale pour laquelle personne n’en a répondu jusqu’ici.
Chacune des personnes citées dans ce cas, a joué un rôle clé dans la destruction intentionnelle de l'Irak. Elles ont d’un commun accord, organisé, encouragé, toléré, rationalisé, exécuté et /ou perpétué ou excusé cette destruction sur la base de mensonges et d’intérêts stratégiques et économiques étroits, et contre la volonté de leurs propres peuples. Permettre à ces gens d'échapper à leur responsabilité et de jouir de l’impunité signifie que de telles actions sont en mesure de se répéter ailleurs.
Aujourd'hui, il est impératif de demander des comptes aux USA et à la Grande Bretagne pour les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et de génocide perpétrés en Irak parce que chaque victime irakienne a droit à la justice et que tous les responsables doivent rendre des comptes.Nous sommes en présence d’actes immoraux et illégaux, contraires aux principes de souveraineté nationale, de paix et de sécurité consacrés par l'ordre international.
Attendu que le système officiel de justice internationale se soit fermé devant les souffrances des victimes de l'impérialisme, nous essayons par cette plainte, d'ouvrir une brèche par laquelle la conscience de l'humanité pourrait exprimer sa solidarité avec les victimes des crimes impérialistes pour que justice leur soit rendue.
Comité pour la Justice pour l'Irak Contacts presse: Hana Al-Bayaty, Comité exécutif, BRussells Tribunal 34 657 52 70 77 ou +20 10 027 7964 (anglais et français) hanaalbayaty@gmail.com Dr Ian Douglas, Comité exécutif, BRussells Tribunal, coordonnatrice, Initiative internationale pour connaître du génocide en Irak +20 12 167 1660 (Anglais) iandouglas@USgenocide.org Amanda Nuredin, +34 657 52 70 77 (espagnol) justiciaparairak@gmail.com Abdul Ilah Albayaty, Comité exécutif, BRussells Tribunal 33 471 461 197 (arabe) albayaty_abdul@hotmail.com Web: www.brusselstribunal.org/
www.USgenocide.org/
www.twitter.com / USgenocide/

www.facebook.com / USgenocide
Traduit de l’arabe par Ahmed Manai : tunisielibre@yahoo.fr

http://rsistancedespeuples.blogspot.com/
http://www.tunisitri.net/




Thursday, October 08, 2009

Pour la justice en Irak


من أجل العدالة في العراق
الدعوى القضائية المقامة ضد أربع رؤساء أمريكيين
وأربع رؤساء وزارة بريطانيين
بسبب جرائم الحرب، وجرائم ضد الإنسانية
وجرائم الإبادة العرقية في العراق
7 أكتوبر 2009
مدريد: اليوم يتخذ المجلس التشريعي الأسباني قرارا بالحد من القوانين الاسبانية التي تسمح بالمقاضاة الدولية وذلك تأكيدا لقرار سبق اتخاذه تحت ضغط حكومات متنفذة متهمة باقتراف جرائم كبرى. قبل تغيير القانون، اقيمت بالأمس دعوى قضائية في المحكمة الوطنية ضد أربعة من رؤساء الولايات المتحدة الأمريكية وأربعة من رؤساء الوزراء في المملكة البريطانية بتهمة التكليف باقتراف و/أو التواطؤ على و/أو اقتراف جرائم حرب، وجرائم ضد الإنسانية والإبادة العرقية في العراق.
وقد أقيمت هذه الدعوى القضائية ضد كل من جورج هـ. و. بوش وويليام ج. كلينتون وجورج و. بوش، وباراك هـ. أوباما، ومارجريت تاتشر، وجون ميجور، وأنتوني بلير وجوردون براون ، بواسطة عراقيين وابناء عراقيين وآخرين من المتضامنين مع الشعب العراقي والمدافعين عن حقوقه وعن القانون الدولي.
العراق: 19 عاما من التدمير المتعمد
إن التدمير المتعمد – أو الإبادة الحماعية – للعراق كدولة وأمة قد استمر لفترة 19 عاما، جامعا ما بين أقسى نظام عقوبات أدى إلى موت أكثر من 1.5 مليون عراقي، من بينهم خمسمائة ألف طفل وبين حرب عدوانية أدت إلى القتل العنيف لما يزيد عن مليون آخرين.
لقد تضمن تدمير العراق الاستهداف المتعمد لنظم المياه والصرف الصحي، والعدوان على صحة السكان المدنيين. منذ عام 1990 قصف العراق بآلاف الأطنان من اليورانيوم المخصب، مما أدى في بعض الأماكن إلى ارتفاع، بلغ 600%، في معدلات الإصابة بالسرطان واللوكيميا، خاصة بين الأطفال. في كل من حرب الخليج الأولى وحملة "الصدمة والرعب" في عام 2003، وهي الحملة الجوية التي حملت تهديدا معلنا "بالتدمير الشامل"، لم تميز عمليات القصف بين الأهداف الحربية والأهداف المدنية، مما أدى إلى تدمير المدارس والمستشفيات والمساجد والكنائس والمناطق السكنية والمواقع التاريخية.
لقد تضمن تدمير العراق دعم وتمويل وتنظيم المجموعات الطائفية والإثنية الساعية إلى تقسيم العراق إلى ثلاث أو أكثر مناطق طائفية أو إثنية مدعومة بميليشيات مسلحة عملت على إرهاب الشعب العراقي. منذ عام 2003، أجبر 4.7 مليون عراقي، أي ما يوازي خمس السكان، على النزوح القسري. وفي ظل الاحتلال امتدت عمليات الخطف والقتل والابتزاز والتشويه لتشمل كافة أنحاء البلاد مستهدفة الرجال والنساء وحتى الأطفال والمسنين.
إن تدمير العراق تضمن التفكيك المتعمد للدولة من خلال تشجيع أو رفض وضع حد لعمليات النهب وبالمشاركة في الملاحقات الأيديولوجية التي تضمنت الاغتيالات، والقتل خارج القانون والاعتقال الجماعي والتعذيب للبعثيين ومجمل الطبقة المتعلمة في جهاز الدولة والأقليات الدينية واللغوية والعرب السنة مما أدى إلى انهيار كامل لكامل الخدمات العامة والوظائف الاقتصادية الأخرى إضافة إلى إشعال الفتنة الطائفية والفساد المنهجي.
إضافة إلى كل ما سبق تعرض ميراث العراق الغني وتراثه الثقافي والتاريخي للتدمير المتعمد.
لقد سعت الحكومات الأمريكية والبريطانية المتلاحقة على تقسيم العراق واستخدام القوى العسكرية لفرض حكومة عراقية ونظاما سياسيا مواليا للاحتلال سعيا إلى فرض تبعية العراق لاستراتيجيات الولايات المتحدة والمملكة المتحدة. لقد عملت تلك الحكومات وساهمت في نهب الموارد الطبيعية العراقية وسعت إلى خصخصة ممتلكات وثروات الشعب العراقي.
البشرية في خطر
إن هذا ما هو إلا مجرد تلخيص للفظائع التي تحملها العراق بسبب أكاذيب لم يصدقها سوى الحكومات الجبانة والإعلام المتواطئ. في عام 2003 احتشدت الملايين في كافة أنحاء العالم ضد خطط الولايات المتحدة والمملكة المتحدة. بإصرارهما على تنفيذ تلك الخطط شنت الولايات المتحدة والمملكة المتحدة حربا عدوانية، لم يحاسبا عليها حتى الآن.
لقد لعب كل شخص من الأشخاص المذكورين في هذه القضية دورا محوريا في التدمير المتعمد للعراق. فقد حرضوا و/أو دعموا و/أو كلفوا و/أو برروا و/أو نفذوا و/أو تواطئوا أو تغاضوا عن هذا التدمير على أساس من الأكاذيب والمصالح الإستراتيجية والاقتصادية الضيقة وضد رغبة وإرادة شعوبهم. إن السماح لهؤلاء الأشخاص بالإفلات من المحاسبة يعني إمكانية تكرار تلك الأفعال في أماكن أخرى.

من الضروري الآن أن تتم محاسبة الولايات المتحدة الأمريكية والمملكة المتحدة على جرائم الحرب والجرائم ضد الإنسانية والإبادة الحماعية في العراق، ذلك أن:
كل ضحية عراقية تستحق العدالة
جميع المسئولين يجب أن يحاسبوا
إننا بصدد أعمال لا أخلاقية وغير قانونية، مناقضة للقاعدة التي استقر عليها النظام الدولي الخاص بسيادة الدول وسلامها وأمنها. وحيث أن نظام العدالة الدولي الرسمي قد أغلق أبوابه في وجه معاناة المستهدفين من قبل الامبريالية، فإننا بهذه الدعوى القضائية نسعى إلى فتح قناة تسمح لضمير الإنسانية بان يعبر عن تضامنه مع حق ضحايا الجرائم الامبريالية في العدالة.
لجنة العدالة للعراق
للاتصال الإعلامي:
للغة العربية:
عبد الاله البياتي، اللجنة التنفيذية، محكمة براسل
33471461197+، albayaty_abdul@hotmail.com

Hana Al Bayaty, Executive Committee, BRussells Tribunal
+34 657 52 70 77 or +20 10 027 7964 (English and French) hanaalbayaty@gmail.com
Dr Ian Douglas, Executive Committee, BRussells Tribunal, coordinator, International Initiative to Prosecute US Genocide in Iraq
+20 12 167 1660 (English) iandouglas@USgenocide.org
Amanda Nuredin, +34 657 52 70 77 (Spanish) justiciaparairak@gmail.com
الموقع على الانترنت: www.brusselstribunal.org¡ HYPERLINK "http://www.USgenocide.org/" www.USgenocide.org
www.twitter.com/USgenocide
www.facebook.com/USgenocide


Rassemblements + manifestation à Paris pour défendre al Aqsa

vendredi 9 octobre

Par Collectif Cheikh Yassine

La mosquée al-Aqsa, première qibla et troisième lieu saint de l’islam, est sur le point de s’effondrer à cause des tunnels que l’entité sioniste creuse depuis des années déjà en vue de la démolir pour construire leur troisième temple.

Ces derniers mois, les tentatives d’invasion de la sainte mosquée par des extrémistes juifs encadrés et protégés par l’armée barbare sioniste, se sont multipliés sous le silence criminel du monde entier.

Nous ne pouvons rester sans agir alors que les lieux sacrés de l’islam sont en train d’être violés par les colonisateurs sionistes, civils et militaires.

Répondons tous à l’appel du cheikh Raed Salah et de Cheikh al Qaradawi et faisons de chaque vendredi un moment de soutien et de solidarité avec celles et ceux qui défendent notre première qibla.

Exigeons des autorités politiques de notre pays des gestes forts pour porter la question de la mosquée Al-Aqsa devant le Conseil de sécurité des Nations unies. La défense des droits inaliénables des musulmans et des chrétiens palestiniens en Palestine occupée, ainsi que la protection d’al-Aqsa, doivent être assurées par la communauté internationale.

Rassemblement le vendredi 09 octobre 2009 à 14h30 (juste après la prière du vendredi) au croisement de la rue des Poissonniers et du Bd Barbès, métro Barbès, ligne 2 et 4.

Chaque vendredi vous aurez connaissance du lieu du prochain rassemblement.

Manifestation samedi 17 octobre à 15h Place de la République (Paris)

Collectif Cheikh Yassine: 06 20 29 28 81