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Wednesday, November 11, 2009

Nasrallah: Nous serons tous au rendez-vous

Sayed Nasrallah : Nous serons tous au rendez-vous pour anéantir les Israéliens si

Par Al Manar
12-11-2009
Lors de la commémoration de la journée du martyr au Liban, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a mis en garde l'entité sioniste contre le risque de déclencher une guerre contre le Liban : "S’ils osent s'aventurer dans notre géographie, dans nos plaines et vallées, nous serons tous là au rendez-vous, pour les anéantir. (...) Nous transformerons la menace en une occasion," a-t-il lancé devant des milliers de personnes dans la Banlieue-sud. Sayed Nasrallah répondait aux dernières mises en garde, venant de sources israéliennes et véhiculées par des circuits diplomatiques européens.

En ce jour, le commandant de la résistance libanais en a appelé le monde arabe et musulman à plus de coopération et à agir ensemble pour éteindre les foyers qui brûlent de part et d'autre dans la région, notamment au Yémen, estimant que ces conflits n'ont pour but que d'attiser les sensibilités confessionnelles pour démembrer la nation et l'écarter de son objectif primordial de combattre l'ennemi et de libérer les terres arabes occupées.

Saluant le rapprochement turc de la Syrie, de l'Irak et de l'Iran, il a lancé un appel en faveur d'un rapprochement entre les deux grands pays musulmans, l'Iran et l'Arabie saoudite.

Concernant la situation libanaise interne, et après avoir signalé que le gouvernement prochain devra être celui de la coordination, il s'est attardé sur un fléau qui fait ses ravages au Liban : la drogue, estimant qu'il fait partie des stratagèmes dont use l'ennemi sioniste pour ruiner la résistance du peuple libanais.

PRNCIPALES IDEES DU DISCOURS

HOMMAGE AUX MARTYRS

Nous avons baptisé ce jour "le jour du martyr" pour commémorer le jour du martyr du premier combattant du Hezbollah Ahmad Kassir, qui a effectué la première opération martyre à Tyr, détruisant ainsi un des sièges de l'ennemi.

Pour nous, c'était le jour de la bonne nouvelle et du remerciement : la bonne nouvelle de la victoire qui s'est réalisée grâce au sang de tous les martyrs, qui ont délaissé tout ce qui n'a pas rapport à Dieu, pour répondre au devoir de défendre la dignité.

Comme chaque année, nous nous réunissons pour exprimer notre appréciation pour leurs sacrifices et réitérer notre engagement à préserver leurs commandements.

Nous nous réunissons sur une partie de la banlieue sud profanée par les juifs en 1982, aujourd'hui nous avons recouvert notre terre grâce au sang de tous les combattants martyrs.

En ce jour, nous reconnaissons leur rôle et nous les remercions pour leur lutte contre les projets de l'ennemi, dont dernièrement celui du nouveau Proche-Orient.

L'ENGAGEMENT AMERICAIN EST ABSOLU ENVERS ISRAEL

Nous suivons tous les évènements dans notre pays, dans la région et dans le monde entier, parce que nous ne pouvons pas séparer ce qui se passe au Liban de ce qui se passe dans la région.

Il y a quelques mois, lorsque le président Obama a été élu à la tête d'une nouvelle administration américaine, nombreux furent ceux qui ont misé sur de grands changements en faveur des peuples et des régimes de la région, parce que cette administration allait corriger selon eux la politique sauvage de l'ancienne administration, mais toutes ces aspirations se sont avérées vaines.

Durant les dernières semaines, la vérité est devenue plus claire que jamais : l'engagement américain en faveur des intérêts d'Israël est quasiment absolu, un engagement qui ne prend pas en compte des sentiments ni de la dignité des peuples de la région.

Révisons ensemble le discours d'Obama à la place de Rabin (en Palestine occupée) où il a été assassiné, il s'y engage à faire tout ce qui est dans l'intérêt d'Israël.

De plus, il y a eu les manœuvres militaires américano-israéliennes communes dont l'objectif annoncé est de faire face aux missiles de l'Iran, de la Syrie et du Hezbollah.

Pour la première fois, l'Américain vient en tant que partenaire réel d'Israël pour participer à une éventuelle attaque lancée par Israël contre l'Iran, la Syrie ou le Liban.

Des forces américaines resteront ainsi en Israël en permanence. Même lors du mandat du président Bush, nous n'avons jamais entendu parler de cela.

Sur le plan politique, Obama n'a fait que frimer en déclarant qu'il allait imposer des concessions à Israël, mais nous voyons comment dans les dernières semaines les Américains ont renoncé à leurs conditions.

Et maintenant, les négociateurs palestiniens expriment leur totale déception, à tel point que le négociateur en chef (Saëb Erekat) a annoncé l'échec de 18 ans de négociations.

FACE À 18 ANNÉES DE NÉGOCIATIONS ET D'ÉCHEC, IL Y A EU 18 ANNÉES DE RÉSISTANCE ET DE VICTOIRE

Le chiffre 18 est certes intéressant. Car face à cet échec cuisant durant 18 ans de négociations avec les Israéliens, ce sont 18 années de résistance au Liban (entre 1982 et l'an 2000) qui ont vaincu l'ennemi, l'ont chassé de toutes ses terres sans se soumettre à aucune de ses conditions et sans demander l'aide de personne.

Toutes les parties qui misaient sur le processus de paix se sont tues, les voix sont étranglées face à cette impasse.

Les Américains ne font rien contre Israël. Alors qu'ils exhortent le Liban à respecter pleinement les résolutions de l'ONU, ils défendent Israël qui viole les lois internationales et s'oppose au rapport Goldstone, qui lui aussi place la victime et le bourreau sur le même pied d'égalité.

Une question à ceux qui nous demandent de donner du temps aux Américains : n'était-ce pas une imposture ?

Les Israéliens continuent leurs entrainements, leur approvisionnement en armes, leur espionnage par tous les moyens, les réseaux d'espionnage (nous appelons le gouvernement libanais à ce sujet à rouvrir ce dossier), par le biais des drones d'espionnage et des engins implantés comme à Houla et à Meys. L'ennemi continue par ailleurs à exagérer les incidents au sud Liban.

LES MENACES ISRAÉLIENNES SONT UNE GUERRE DE NERF

Passons à autre chose, la guerre des nerfs ou psychologique. Force est de constater que la première réaction israélienne lorsque le gouvernement libanais s'est formé, a été les menaces, au motif que le Hezbollah se trouve dans ce gouvernement ; pourtant il l'était aussi dans le cabinet précédent. Certains se sont attelés à nous faire parvenir ces menaces à travers des circuits diplomatiques étrangers via des médias libanais, faisant état que les risques de guerre ont augmenté. Mais tout ceci n'est qu'une guerre psychologique.

En parallèle, nous constatons hélas l'éclatement de nouveau foyers de tension dans la région, permettant d'attiser les sensibilités confessionnelles parmi les Arabes et les Musulmans. L'objectif final étant de démembrer la nation, et de la divertir de son devoir primordial, celui de restituer les terres arabes occupées par l'entité sioniste.

IL NE FAUT PAS SE FIER AUX AMÉRICAINS QUI CREENT NOS PROBLEMES

Raison pour laquelle, nous en appelons à un maximum de coopération inter-arabe et entre les Musulmans.
Ce que je dis à tous les Arabes, aux peuples comme aux dirigeants, est que nous ne devons plus jamais dépendre des États-Unis pour qu'ils résolvent nos problèmes alors que ce sont eux qui créent ces problèmes et les attisent.

Nous en appelons à plus de collaboration entre arabes et musulmans.

C'est pour cela que nous saluons de tout cœur le rôle de la Turquie qui s'est démarqué depuis la guerre contre la Bande de Gaza, et qui se penche de plus en plus sur les questions et les pays de la région. Bien entendu d'aucuns voudront attiser les sensibilités confessionnelles, en prétendant que la Turquie sunnite veut concurrencer l'Iran chiite concernant son soutien à la cause palestinien.

HOMMAGE À LA TURQUIE ET AU VENEZUELA

Eh bien, nous le disons haut et fort, nous soutenons la Turquie sunnite lorsqu'elle veut défendre la Palestine et la mosquée d'Al-Aqsa et soutient la résistance palestinienne et libanaise... comme nous le faisons pour l'Iran chiite.

Plus encore, nous saluons le Venezuela communiste pour les mêmes raisons.

APPEL AU RAPPROCHEMENT ENTRE L'IRAN ET L'ARABIE SAOUDITE

Nous en appelons à plus de rapprochement entre les Arabes, à développer les relations interarabes.

Le rapprochement entre la Syrie et l'Arabie Saoudite a porté ses fruits au Liban par la formation du gouvernement.

Nous saluons aussi le rapprochement perçu entre l'Iran et Qatar.

Nous en appelons aussi à un rapprochement entre l'Arabie Saoudite et l'Iran, ces deux grands pays du monde musulman.

Nous en appelons à collaborer pour éteindre les incendies qui sont allumés un peu partout dans le monde islamique.

J'évoque entre autres la situation explosive dans le nord du Yémen où les tentatives s'efforcent de donner aux combats des colorations confessionnelles alors que le président yéménite appartient à la même confession que les houthistes.

IL FAUT ÉTEINDRE LES FOYERS QUI BRULENT: LE YÉMEN

Nous avons besoin de parties qui éteignent ces feux qui brûlent dans la région dans le but de déclencher les guerres confessionnelles.

Je m'adresse à la nation de Mohammad (s) que votre messager vous dit que le fait de réconcilier ceux qui sont en litige est meilleur que la prière et le jeûne. À quoi servent la prière et le jeûne alors que des massacres sont perpétrés entre les Musulmans ?

APPEL POUR ADOPTER LE CHOIX DE LA RÉSISTANCE

D'autre part, nous invitons les peuples et les dirigeants à réviser leur choix.

En cette journée du martyr, nous leur demandons d'adopter le choix de la résistance au niveau national et islamique, et d'apporter leur soutien aux mouvements de résistance au Liban et en Palestine et ailleurs pour affronter l'ennemi sioniste.

Il est de mon devoir d'adresser ma grande estime au président syrien Bachar el-Assad pour le discours qu'il a prononcé en Turquie où il a dit que la résistance est désormais leur seul moyen vu l'échec du processus de paix.

Nous demandons la généralisation de ce discours. Et je dis au monde entier que nous avons toujours été reconnaissants pour tous ceux qui nous ont soutenus.

C'est pour cela que nous ne nous sommes jamais délié de notre amitié avec le Syrie ou avec l'Iran ou avec tous les mouvements et les peuples qui nous soutiennent.

Oui, nous sommes fiers de ceux qui nous soutiennent, et fiers d'être soutenus par eux.

LES PROPOS D'ASHKÉNAZI SONT UNE MISE EN GARDE POUR L'INTÉRIEUR ISRAÉLIEN

Dans ce cadre, nous avons des responsabilités, à commencer par les menaces israéliennes ; depuis deux jours, le chef d'Etat-major israélien Gabi Ashkénazi (qui rappelons-le était le commandant du secteur nord de la Palestine occupée, lorsque la résistance a asséné un coup fatal à l'occupation israélienne au Liban sud en 2000 où il était peu de temps avant, avant d'être remplacé par Moshé Yaalon de l'armée de l'air, ce qui montre qu'ils n'ont pas été cherché quelqu'un de nouveau mais quelqu'un qui a subi un échec au Liban).

Donc Ashkénazi a présenté il y a quelques jours un rapport dans lequel il dit que le Hezbollah détient des dizaines de milliers de missiles qui peuvent parvenir jusqu'à Tel Aviv. Comme d'habitude, nous n'avons ni confirmé, ni démenti ces propos. Que ce soit vrai au faux, ceci constitue aussi une menace pour le public israélien…

Mais il semble vouloir prendre les choses dans une autre direction. Depuis un certain temps, les Israéliens parlent de guerre, de perfectionnement de missiles à Gaza (…) comme s'ils voulaient dire aux Libanais et aux Palestiniens que les choses pourraient très bien glisser vers la guerre en raison de ces missiles et armements.

Ces propos supposent deux explications différentes :
soit c'est un prétexte pour déclencher la guerre,
soit c'est le contraire, le reflet d'une volonté qui refuse la guerre et met en garde contre ses séquelles.

il se peut très bien qu'Ashkénazi soit en train de dire à son peuple, à ceux qui sont les plus extrémistes (quoiqu'ils soient tous des extrémistes) que la situation n'est pas à l'instar de ce qu'elle était en l'an 2000 ou 2006 et qu'il ne faut pas trop se précipiter dans le choix de la guerre, car cette fois-ci, ce sont toutes les régions de la Palestine occupée qui sont à la portée des roquettes ou missiles, pas seulement les habitants de Haïfa devront quitter leurs maisons ; il a même évoqué Dimona et les colonies les plus lointaines (…).

ISRAEL EST À COURT DE CHOIX

Ses propos pourraient être un appel aux têtes israéliennes les plus torrides pour qu'elles se refroidissent et se calment car Israël est à court de choix.

Tous ces cris lancés ne font que fatiguer les gorges d'où ils sortent et non nos oreilles.

Ashkénazi leur dit que si vous êtes pressés d'aller en guerre, voilà ce qui va vous attendre.

Comme nous l'avons déjà dit le 14 mars, que nous voulons écarter le spectre de la guerre au Liban, mais il faut que nous fassions comprendre à l'ennemi que sa guerre psychologique est vaine et que sa nouvelle guerre, si elle a lieu, ne provoquera ni conflit interne, ni subversion, mais une position unifiée de la part de tous les Libanais, et que nous serons tous unis ensemble pour défendre notre terre et notre souveraineté, notre dignité.

C'est un facteur de force très important qu'il ne faut pas négliger.

Je l'ai dit à plusieurs reprises, nous ne voulons pas la guerre, mais s'ils veulent essayer, inchallah, grâce à notre résistance et à notre unité et à notre persévérance et à la bénédiction du sang de nos martyrs, nous les vaincrons…

SI LES ISRAÉLIENS ENTRENT DANS NOS TERRES, NOUS ALLONS LES ANÉANTIR

Ils disent que l'armée de l'air ne peut décider du sort de la bataille, ils ont vu qu’elle n'a fait que détruire et tuer les innocents.

Qu'ils sachent que la fois prochaine fois, il se peut que la question commence bien après Haïfa.

D'ailleurs l'ennemi n'a de choix qu'une opération terrestre de grande envergure, c'est pour cela qu'il nous menace avec ses 5 bataillons. Mais les menaces peuvent très bien se tourner en une occasion pour nous. Si ces bataillons investissent notre géographie, notre sud, la Montagne de Amel, qu'ils sachent que Dieu a créé ce coin de la Terre pour humilier les usurpateurs et les envahisseurs.

NOUS SERONS TOUS AU RENDEZ-VOUS SI…

S'ils s'aventurent dans notre géographie, dans nos montagnes, nos vallées et nos villes, nous serons tous au rendez vous.

Ils savent déjà que durant la guerre de 2006, personne de nos combattants n'a pris la fuite.

Dans leurs rapports, ils ont dit que dans la bataille de Bint Jbeil, les israéliens ont fait exprès de laisser une brèche pour permettre l'évasion de ceux qui le voulaient, mais c'est le contraire qui est arrivé car nos combattants n'ont cessé de passer par cette brèche, pour prendre part à la bataille. Notre problème consistait à empêcher nos résistants d'aller au champ de la bataille.

Or cette foi-ci, nous serons tous là à les attendre, dans les montagnes et les vallées. Nous détruirons leurs chars, leurs blindés, leurs bataillons, nous tuerons leurs soldats et militaires. Peut-être pas tous. Nous n'avons pas besoin de les tuer tous pour les vaincre.

D'ailleurs durant la guerre 2006, ils sont passés à la bataille terrestre en investissant 40.000 soldats au Liban sud et 200 chars. Ils ont vu ce qui s'est passé. En fin de compte, ils ont essuyé un échec.

Or, nous n'avions pas les facteurs de force dont nous disposons aujourd'hui. Notre formation est encore plus performante. Nous aussi avons effectué notre évaluation et avons mesuré nos atouts de force et diagnostiqué nos point de faiblesse. C'est notre droit naturel.

Je m'engage à nouveau devant les martyrs, en ce jour des martyrs, et je dis à tous les Israéliens et au monde entier : Envoyez donc toute l'armée israélienne et voyez donc ce que nous allons en faire.

LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DOIT ETRE UN GOUVERNEMENT DE COORDINATION

Nous appelons à ce que le nouveau gouvernement soit un gouvernement de coordination nationale qui travaille au profit du peuple libanais, pas un gouvernement de conflit d'intérêt.

Qu'il soit un gouvernement d'entente, parce que sa réussite est dans l'intérêt de la patrie, du peuple, du Hezbollah et des familles des martyrs. Nous allons nous efforcer de faire réussir le gouvernement.

S'agissant de la déclaration ministérielle, je ne pense qu'il y aura de problèmes.

Il y a des priorités, surtout le dossier économique, les gens vivent dans une situation très difficile, de même le traitement du dossier de la corruption au sein des institutions de l'Etat.

Toute partie a le droit de mettre sur la table les grands dossiers, mais il faut patienter pour laisser le pays vivre tranquillement pendant un certain moment. Qu'on discute à la table du dialogue n'importe quel dossier, mais laissons le gouvernement travailler sans le combler par les grands dossiers.

Et puis, ne nous compliquons pas les choses. Lorsque nous posons devant nous des objectifs réels, nous arrivons à les réaliser, ceci nous permettra de donner plus de confiance au gouvernement, et d'aborder ensuite les dossiers les plus compliqués.

A part le dossier des armes du Hezbollah, le gouvernement doit faire face aux menaces, aux pressions et aux violations israéliennes quotidiennes, et œuvrer pour résoudre l'affaire des jeunes libanais qui sont toujours en détention chez les Israéliens, comme Abdallah khalil Oleyan. Sa famille a présenté des documents tangibles basés sur des informations de la Croix Rouge selon lesquels leur fils est toujours en vie.

Sur le plan social, je vais évoquer un sujet très sensible. Les martyrs sont issus d'un environnement moral élevé ; aujourd'hui certains veulent détruire cet environnement. Je ne parle pas seulement de Beyrouth ou de la banlieue sud, mais aussi du Nord, de la Békaa et du Sud.

DROGUE : PROBLEME MAJEUR QUI ENVAHIT LE LIBAN

Il s'agit des drogues, j'en appelle le gouvernement à ouvrir ce dossier. Malheureusement, les drogues envahissent les écoles primaires, complémentaires, secondaires et même les universités.

Certains utilisent ces stupéfiants sans le savoir. Nous avons reçu des plaintes de familles notables mêmes, ce problème est plus dangereux que le vol, et les relations sexuelles illégitimes, parce que celui qui consomme les stupéfiants n'a plus de morale. Elle est la porte à tous les vices.

Certains prétextent que leur recours au commerce des drogues est dû au manque des chances de travail. C'est du mensonge, parce que les commerçants de drogues sont très riches.

Mais l'affaire des drogues a aussi une dimension sécuritaire. Israël promeut le commerce de la drogue dans notre société et nous accuse par contre de vendre la drogue en Palestine occupée.

Du point de vue religieux, la vente des drogues dans la société de l'ennemi est interdite.

Toutes ces accusations contre le Hezbollah sont mensongères et fabriquées dans le but de déformer l'image du Hezbollah.

Ils veulent nous impliquer dans toutes les affaires, ils ont collé ma photo sur des stupéfiants dans leurs campagnes anti-drogue.

Leurs mensonges ne dureront pas, inchallah, dans notre génération, nous allons récupérer les lieux saints, al Qods et toute la Palestine.

De retour a l'affaire des drogues, nous devons tous collaborer avec l'Etat, les services de sécurité et la justice pour lutter contre ces produits.

Nous sommes tous concernés à ce sujet, dans toutes les régions, je m'adresse à tous les Libanais pour déclarer ensemble une guerre culturelle, sociale, médiatique et économique au commerce des drogues. De ce fait, nous pouvons protéger nos familles et notre avenir.

Enfin, nous réitérons notre engagement à préserver les sacrifices et les commandements des martyrs.


Source : Al Manar

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