Search This Blog

Tuesday, October 18, 2011

La guerre contre l'Iran: l'heure H?

Une attaque sur l’Iran imminente ?

La tension monte autour de l’Iran alors que de nombreux signes d’intense agitation montrent qu’une action armée serait en préparation.
L'iran accusé de terrorisme

Le ton est soudainement monté contre l’Iran ces derniers jours. Aux USA d’abord où l’administration Obama a accusé les Gardiens de la Révolution de collusion avec les narcotrafiquants en vue d’organiser l’assassinat de l’ambassadeur Saoudien aux USA.
L'Iran accusé de chercher à mettre au point la bombe.
C’est ensuite l’AIEA qui vient d’accuser ouvertement l’Iran de mener un programme de recherche nucléaire suspect, c’est à dire pouvant mener au développement de bombes atomiques, révélations qui ont durci la position du congrès US sur la question des sanctions iraniennes.
http://www.lepoint.fr/monde/iran-de...
Effervescence militaire entre USA et Israël
Sur le plan militaire également des signes d’effervescences se font sentir : Selon l’AFP ; les USA auraient fourni à Israël 55 bombes anti-bunker de type GBU-28. Ces bombes à guidage laser de presque une tonne sont capables de pénétrer jusqu’à 30m sous terre ou 6 m dans du béton avant d’exploser. Sa flèche (le pénétrateur) est sans doute constituée d’uranium appauvri.
Les spécialistes s’accordent à dire qu’il s’agirait de l’arme indispensable pour mener une mission aérienne visant détruire des installations nucléaire iranienne dont la plupart sont souterraines.
La fourniture de ces armes par les USA à Israël est une première et ce durcissement contraste étonnement avec la posture volontiers critique vis-à-vis de la politique israélienne que le prix Nobel de la paix Obama aime mettre en avant.
Dans une interview à Newsweek, james Cartwright, qui était vice-président de l’état major US jusqu’en aout dernier, a déclaré que la fourniture de ces bombes revenait à donner « le feu vert à Israël pour bombarder les installations nucléaires iraniennes. »
Newsweek cite également le républicain Steve Rothman, membre des comités de financement des militaires et de l’aide étrangère, que le président Obama a ordonné aux militaires américains de « renforcer la coopération avec Israël à tous les échelons. »
Le lieutenant Colonel Anthony Shaffer, spécialiste du renseignement militaire, affirme que l’aide logistique pour une telle attaque est déjà sur place en Israël et qu’elle aura lien dans les deux semaines.
Une attaque à haut risques
Les conséquences de l’attaque pourraient être potentiellement très graves pour plusieurs raisons :

Le premier effet immédiat de la destruction de ces installation serait une pollution massive de l’environnement par des radionucléides qui affecteraient de dramatiquement l’ensemble du moyen orient mais aussi de façon significative le reste de la planète.
La suite dépendrait de la réaction de l’Iran, qui a déjà annoncé qu’en cas d’attaque elle bloquerait le détroit d’Ormuz, ce qui provoquerait un nouveau choc pétrolier, et riposterait avec des missiles ; tels le Shahab-3, capable d’atteindre Israël et même le sud-est de l’UE (Grèce, Bulgarie, Roumanie). C'est en tous cas une des raisons avancée par les USA pour déployer de noiuvelles batteries antimissiles en Europe.
Vers un nouveau choc pétrolier.
Les USA ont déjà indiqué qu’en cas de blocus sur Ormuz, ils interviendraient militairement.
Les forces américaines ceinturent littéralement l’Iran.
Les USA ont des bases au sud à Oman, au Qatar, en Arabie Saoudite, au Koweit et en Irak. A l’ouest en Turquie. Au nord en Ouzbekistan. A l’est au Pakistan et en Afghanistan.
En mer ils disposent de la base de Diego Garcia et de quatre porte-avions USS Roosvelt, USS Vinson, USS Illustrious et USS Kitty Hawks.
Un déploiement de force impressionnante mais qui ne doit pas faire négliger la capacité de riposte de l’armée Iranienne, aguerrie par des années de guerre contre l’Irak et dotée de sa propre industrie militaire doté de 300 usines.
Un pays membre du club spatial.
L’Iran dispose même depuis 2008 de la fusée Safir capable de mettre des satellites de 27 kg en orbite à 380 km d’altitude, et potentiellement modifiable en missile intercontinental.
Une inconnue de taille est la réaction de la Russie face à cette agression. Partenaire privilégié de l’Iran, elle n’est pas liée à elle par un accord de défense. Mais il est évident qu’un changement de régime en Iran serait perçu comme une menace à la sécurité et aux intérêts pétroliers de la Russie dans la région de la mer caspienne. La possibilité d’une escalade n’est donc pas exclue.
La stratégie de la Nouvelle Carte du Pentagone.
L'attaque de l'Iran semble d'autant plus probable qu'elle s'inscrit parfaitement dans la stratégie globale du Pendagone telle que décrite par de nombreux spécialistes comme Thomas Barnett, professeur en géostratégie au US Naval War College.
Dans un livre intitulé "New Pentagone Map" Thomas Barnett démontrait que le principal obstacle à la stratégie d'influence globale des USA demeurait l'Iran, tête de file des pays du "gap" c'est-à-dire refusant les nouvelles règles mondialistes imposées par les organisations internationales comme l'OMC, le FMI ou la banque mondiale.
La mise au pas de l'Iran répond donc à plusieurs objectifs. Elle servairait non seulement à maîtriser la prolifération nucléiare et à donner un débouché facile du pétrole de la caspienne vers l'océan indien mais aussi elle retirerait au mouvement des anti-mondialistes un pays parmi les plus riches et les plus en avancés.
Autant de raisons qui ont amené les USA à un patient encerclement progressif qui pourrait maintenant aboutir à une action militaire de grande envergure.
JPEG - 250.5 ko
Mapping America’s war on terrorism : An aggressive new strategy

No comments: